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[POLITIQUE] Explication Nouveau Parti Anticapitaliste
29/05/2008 04:17
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[PARANO] Un pavé de plus et encore un peu moins
25/05/2008 19:01
Citoyens et citoyennes, Vous n’êtes pas sans ignorer qu’aujourd’hui, la France est perturbée par un vaste mouvement de grève de la fonction publique. Les personnels de la fonction publique d’Etat (douanes, finances, culture, équipement), de la fonction publique territoriale ( mairies, conseils généraux, conseils régionaux), les hôpitaux, la Poste, France Telecom , l’ANPE, France 3, Météo France, et le transport aérien seront fortement mobilisés aujourd’hui, pour dénoncer la casse du service public et les nombreuses suppressions de postes dans ces secteurs. Mais s’il existe aujourd’hui un secteur qui se trouve au cœur de cette mobilisation c’est bien l’Education ! Cinq fédérations d’enseignants, deux syndicats de lycéens et trois organisations étudiantes ont appelé à la grève contre les 22 900 suppressions de postes inscrites au budget 2008. Ils ont été rejoints par une intersyndicale de l'enseignement supérieur et de la recherche, qui demande "l'arrêt du projet de dissolution des organismes de recherche". La FEP-CFDT, principal syndicat d'enseignants du privé sous contrat souhaite également mobiliser contre les nouveaux programmes de l'école primaire. Selon un recensement établi par le Snuipp-FSU, près des deux tiers (63 %) des professeurs des écoles devraient être en grève. Depuis que notre ami Xavier Darcos a pris les rennes du ministère de l’Education Nationale, rien ne va plus. Non remplacement des fonctionnaires qui partent à la retraite, diminution du nombre de professeurs dans le primaire et le secondaire, casse des organismes de recherches, réforme des programmes de l’école primaire ahurissante... On ne manque pas de raisons de faire grève, c'est le moins que l'on puisse dire ! L’Education va mal dans notre pays, c’est une évidence, mais les professeurs aussi ressentent une profonde amertume devant ce spectacle pitoyable offert par le gouvernement en place. Entre les salaires qui n’ont pas bougés depuis des années et les conditions de travail qui sont de plus en plus difficiles (manque de moyens, manque de personnel), sachez seulement qu’un professeur sur deux pense à changer définitivement de carrière. Et ce n’est pas étonnant ! Alors que « notre » président souhaite réhabiliter l’autorité du professeur, la tendance est plutôt à l’économie de moyens ! Nos AVS (Auxiliaires de Vie scolaire) ont des statuts précaires, les AE (Assistants d'Education)craignent pour leur avenir, et les RASED (Réseau d'aide) n'arrivent plus à fonctionner correctement. Prenons l’école primaire pour exemple. Notre ministre a décidé sans aucune consultation préalable de réformer (une fois de plus) les programmes du primaire. La première version, présentée le 20 février, continue d'être violemment contestés par la plupart des organisations syndicales du premier degré ainsi que par les mouvements pédagogiques. Programmes qui alourdissent encore les contenus au détriment d’une réelle efficacité et bénéfice pour l’élève et tout ceci avec 3 heures en moins ! La suppression de l’école le samedi matin supprimera en effet 3 heures de classe effective aux élèves en primaire. Ces 3 heures seront rattrapées à d’autres moments (le mercredi matin pour être clair) par les enseignants pour mettre en place du soutien aux élèves en difficultés (2h) et pour des concertations et formations (1h). Au lieu de repenser une véritable politique de soutien aux élèves en difficultés qui DEVRAIT se caractériser par la mise en place de moyen matériels et humains, on en demande encore plus aux enseignants avec encore moins ! J'en veux pour modèle les fameux soutiens mis en place durant les vacances (et oui, vous pourrez plus dire qu'on fout jamais rien!) Tout ceci décidé arbitrairement par notre gouvernement (tout comme l’heure supplémentaire d’EPS finalement oubliée, l'étude des porcelaines, le retour de la leçon de choses et de la petite phrase de morale dès l’an prochain sur tous les tableaux). Le dialogue, notre ami Darcos ne doit pas savoir ce que c’est à en croire son comportement autiste (un signe distinctif des membres du gouvernement qui ne s’illustrent que par leurs cafouillages et leur tendance à la cyclothymie) Alors que les lycéens, les étudiants et les professeurs descendent dans la rue, notre ministre fait la sourde-oreille. Non, il n’y a aucun problème. Aujourd’hui, non plus. Il y a le service minimum de toute façon. Et puis faut pas se leurrer, perdre entre 60 et 90 euros par jour de grève ca fait mal. Très mal. Le gouvernement joue encore sur cette baisse du pouvoir d’achat. Une aubaine. L’utilité de la grève ? Euh… je cherche… Mais de toute façon, la nouvelle idée de Darcos est de forcer les enseignants à se déclarer gréviste 2 jours avant la journée de mobilisation. Histoire de casser encore davantage ce droit. On fait un sacré bon en arrière. Les réformes c’est fait pour progresser, pas pour reculer. Il serait bon que certains assimilent la leçon avant qu’il ne soit trop tard. Dans tous les cas plus que 2 mois avant les vacances. Deux mois et les réformes passeront quoiqu'on en dise. De toute façon, c'est toujours les fonctionnaires gauchistes les méchants. Comment pourrait-il en être autrement?
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[PARANO] ((Le journalisme gangréné))
16/12/2007 01:05
Nos journalistes s’interrogent un peu sur l’indépendance qu'ils sont censés avoir...
L’intersyndicale des journalistes a proposé le 4 octobre dernier des choses à mettre en place pour renforcer l’indépendance de la presse française et appelle la profession ET les citoyens à se mobiliser pour la journée européenne de la liberté de la presse, « Debout pour le journalisme », le lundi 5 novembre.
Organisée dans une trentaine de pays par la Fédération européenne des journalistes (FEJ), cette journée a pour objectif de faire prendre conscience aux citoyens européens que le journalisme et l’information sont en danger.
On croyait la France à peu près épargnée ? Il n’en n’est visiblement rien!
Depuis quelques temps se multiplient pressions économiques et politiques, marchandisation de l’information, autocensure, précarité, non-respect du principe de protection des sources, etc.
Résultat ? La qualité de l’information en souffre.
Et ce n’est pas qu’ici !
En Slovénie, 400 journalistes protestent contre un gouvernement qui pratique la censure politique.
Au Portugal, le gouvernement vient d’adopter une loi qui limite la protection des sources.
En Allemagne, aux Pays-Bas et au Danemark, des journalistes ont été traduits en justice et même parfois emprisonnés pour avoir refusé de révéler leurs sources.
En Italie, les journalistes de presse écrite sont dans l’impasse pour le renouvellement de la convention collective depuis deux ans.
En Suisse alémanique, les journalistes travaillent depuis bientôt trois ans sans convention collective.
En France comme ailleurs, selon la FEJ, « nous voyons se rejoindre les démons de l’ingérence politique, de l’autocensure, de la concentration des médias et de la précarité dans la profession pour aboutir à un journalisme véritablement malade ».
Inquiétant tout ca...
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