Entre les blocs de béton, on rassemble nos munitions.
Inventaire.
Liste.
Pointage.
On discute un moment.
On fait mille projets.
On avance nos idées.
La nuit s'allonge.
Les heures passent.
Envie de révolution.
Et puis, il y a les premiers rayons de soleil...
Ceux là même qui grillent nos ambitions.
Et puis, il y a ce coup de tonnerre...
Qui nous ramène brutalement à la raison.
On vide nos esprits de nos espoirs.
Retour à nos réalités.
Entre angoisse et désespoir,
l'amnésie collective nous brise comme un poison.
On se dit que finalement jamais rien ne changera.
Fatalisme insupportable qui brise tous les combats.
Si seulement la nuit pouvait rester noire...
Si seulement nous ne perdions pas la mémoire...
Peut être que...