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VIP-Blog de koralik
Kora-52251@hotmail.com

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  • Créé le : 17/05/2006 20:36
    Modifié : 03/10/2009 00:09

    Fille (26 ans)
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    [ Un problème métaphysique de plus. ]

    03/10/2009 00:06



    Entre minuit et une heure du mat’, on prend souvent des décisions stupides.

    Trop tard, je me suis laissée emportée.

    J’ai même pas vraiment fait exprès en plus, c’est venu comme ça. Par hasard.

    C’est dingue comme on lui colle des trucs sur le dos au hasard, alors que le pauvre, la plupart du temps, il n’y est pour rien. En plus, tout est de sa faute à lui, là bas ; au fond de la salle. Mais ce n’est pas le sujet.


    Le sujet, on me l’avait soufflé deux heures avant. Une sombre histoire de… Non, je ne vous dirai rien. Pas encore. Parce que voyez-vous, ça casserait tout le suspense de l’histoire.

    Donc le sujet, on me l’avait soufflé au creux de l’oreille. Même que ca m’a filé un sacré frisson.sur le coup. J’avais enfin compris. C’était la révélation…. THE révélation !

    Je devais en parler parce que c’est le genre de chose qui change votre vision des choses pour toujours, un peu comme le jour où vous avez compris la signification du logo carrefour.

    Le problème, c’est que c’est pas un sujet facile. Si je commence à parler de ça, après on va rentrer dans des discussions métaphysiques sur la mort, le désir, la solitude… Et ca c’est pas sympa. Je vais vous rendre tout tristes. Tellement tristes que vous allez être obligés de boire pour oublier, et là ce sera le drame, le même que l’histoire.

    Oui, parce qu’en faisant ça, vous ne ferez que noyez le poisson, et comme tout le monde le sait, le poisson rouge a une mémoire flash. Tout ça risquerait de vous faire sacrément mal aux yeux.


    Mais bon, vaut il mieux avoir mal aux yeux ou vivre dans la cécité ? Telle est la question !

    Pour un prochain débat. Parce que ça , ça ne va pas changer votre vie.


    Arrêtez de trépigner, je vais vous la raconter cette histoire, vu que vous insistez.

    Maintenant que vous savez que vous risquez de devenir suicidaire, alcoolique et handicapé des yeux, je peux y aller. Vous prenez vos responsabilités. Tant pis pour vous. Dans le pire des cas, ca fera un parano de moins. Pas une grosse perte au final.

    Ceci dit, préparez vous quand même psychologiquement parce que là, vous allez entamer une intense réflexion.


    Tout à commencé dans un shot de vodka. Tout commence ou finit dans le bison de toute façon, fallait s’y attendre. C’était un shot tout bleu. Parce que c’était pas juste de la vodka, c’était de la vodka schtroumpf. Je me suis alors demandé combien on avait tué de schtroumpfs pour faire ce breuvage fort délicieux.

    C’était quand même sacrément terrible pour ce petit peuple d’irréductibles… ah non zut, je me trompe, ca c’est les gaulois ! Ils sont pas bleus eux, et puis ils boivent de la cervoise.

    Ceci étant, on a quand même massacré de pauvres schtroumpfs juste pour rendre la vodka bleue comme l’eau des chiottes. Y’en a qui disent que c’est des suicides, mais j’y crois pas.

    Tout le monde le sait, un schtroumpf c’est vachement heureux.

    Non et puis c’est pas les seules victimes. Vous allez pas me dire que les fraises tagada, elles étaient tristes elles aussi ?! Et les cœurs de pêche ? Non non non. Y’a un truc pas net là-dessous.

    C’est les crocodiles qui m’ont mis sur la voie. Parce que les crocodiles, bah je sais pas si vous avez remarqué, mais ils sont jamais dans les shots eux.

    Discrimination ? C’est ce qu’ils disent… Tout ça parce qu’ils sont de couleurs différentes.

    Ca vous révolte hein ? Moi aussi.

    Bref, après avoir pleuré quelques larmes, ils m’ont tout expliqué. La solitude les rongeait (et c’est pas beau à voir un crocodile sans patte…)

    L’un d’eux m’a voué. « On SELECTIONNE et on respecte les QUOTAS dans la vodka. »

    Si si monsieur !

    Mais attention, ca ne marche pas n’importe comment. On prend du schtroumpf de compét, pas le schtroumpf grognon au teint morne… non non, juste le schtroumpf costaud au teint bleu éclatant ! Pareil pour les fraises tagada. On ne prend que les pulpeuses, celles qui sont rouge sang (on prend pas les petites boudinées rosâtres). Et pour les cœurs de pêches, ne vous leurrez pas… ils ne prennent plus ceux qui sont brisés.


    Révoltant ? Je ne vous le fait pas dire.

    Il est temps de faire quelque chose. Militons pour de la vodka multicolore où chacun aura sa place, où chaque crocodile sèchera ses larmes pour faire le grand saut.

    Maintenant, je sais que vous ne verrez plus votre verre de vodka de la même façon.

    Peut être même que vous refuserez de le boire. Par solidarité.

    Et vous aurez raison ! Laissez-le moi. Je m’occupe de son cas.



    Commentaire de Eredsign (24/03/2010 14:26) :

    Un problème métaphysique important diablement bien argumenté ! j'adore j'adhère cette dérision

    http://facebook.com/eredsign




    [ Out of space.... ]

    03/10/2009 00:04



    Alors que le silence a envahi chaque pièce, des murmures brûlent nos tympans.

    Des plaintes lancinantes qui hantent les moindres recoins de l’esprit au cœur de nos paradis perdus. On a beau chercher à bâillonner nos silences, ils sont plus forts que nous.

    Est-ce que l’ivresse saura les assommer ? Est-ce que l’hiver endolorira leurs effets ?

    Et si cet état de fait était éternel ? Devrons-nous nous étourdir chaque nuit de l’année comme des pantins sans merveille ?

    On craint l’absurdité de nos existences dans l’ombre de ceux qui avancent encore et toujours comme des soldats, mais l’esprit vide.

    Ils nous distancent et nous hurlent que nous ne sommes rien que de pauvres galériens perdus, mais qui sont-ils pour nous lancer leurs flèches empoisonnées de mépris ? Ils ont définitivement perdu l’âme du monde dans leurs encéphales aseptisés.

    Pourrons-nous un jour les réanimer ou devrons-nous toujours lutter contre un conformisme aux lunettes roses et aux paroles bien réglées ? La nuit, tout est inéluctablement trop sombre pour se contenter de l’espoir des petits matins.

    Nuit 1 –Jour 0. Chaos. L’empreinte nocturne de ce qui touche nos nerfs ne peut s’envoler dans le bouillonnement des heures ensoleillées. Mathématiquement impossible.

    Il restera toujours des séquelles de ces heures sans rendement. Ces heures qui s’affichent comme des pertes de temps.

    Qu’est ce que j’ai égaré cette nuit ? Un peu de repos et quelques larmes… Je n’en sors pas indemne. Assommée par ce que j’ai vécu, ce que j’ai si violemment pensé.

    Ces envies de rien, et ces riens qui donnent envie, des espoirs agonisants sur le feu de la nostalgie.

    On n’a pas de chance toi et moi, on ne se défait pas du spleen. On s’accroche à ces nuits de sursis comme à un butin oublié de tous. Quelque chose qui nous appartient. Une chose du cœur dont on ne nous a pas encore dépossédés. On a brûlé nos racines pour ne pas gangréner nos veines. Taillade-les, regarde comme ca vit en dessous ! On n’a pas besoin de leur perfusion héréditaire pour survivre. Ils ont abîmés notre innocence, moi je gomme leurs existences. Non non pas de vengeance. Juste une fine pellicule protectrice. Juste au cas où, un jour, dans une folie sans nom, ils oseraient se souvenir qu’ils m’ont propulsé jusqu’ici.

    Le temps file et déjà les premiers rayons. Il faut courir derrière chaque seconde maintenant, après il sera trop tard. Il faudra enfiler nos costumes et emprisonner nos sanglots. Pas le temps… Pas le temps. Juste une dernière larme.

    La peur me gagne, je suis toujours en vie. Il faudra donc vivre.

    J’ai encore perdu ce bras de fer avec la nuit.






    [ Jour vs Nuit ]

    03/10/2009 00:02



    C’est un combat de titans qui se joue dans l’antichambre de nos existences

    Lorsqu’en joug, Mme Nuit pleine de peur lutte contre Mr Jour plein d’aisance.

    Les murmures lancinants de la belle brûlent nos tympans de ses plaintes

    Alors qu’on se bouche les oreilles pour échapper à cette insomnie d’étreintes

    Ils hantent les moindres recoins de la pièce comme des fantômes d’illusions

    Que l’on s’emploie à dégommer à bout portant comme des pigeons.


    Echec. Mes yeux n’ont pas su se fermer avant les douze coups d’horloge.

    C’est parti pour une nuit qui vomit chaque seconde mes mots de la gorge.

    Inutile de tenter de bâillonner nos silences, Mme Nuit préfère le brouhaha

    Inutile de tenter de dompter la cadence, Mme Nuit nous donnera le la.

    Durant quelques heures, le cerveau connaîtra une terrible hyperactivité

    Comme si cet amoncellement de minutes suffisait à tout décrypter.


    L’absurdité de Mr Jour s’étale comme sur un négatif de pellicule

    Incapable de trouver un sens à ce petit homme qui nous manipule

    Il crie, il revendique, il dirige, opposant le quotidien à nos vertiges

    Il impose, il ordonne, il s’érige, craignant de perdre son prestige.


    Mme Nuit prend l’alcool et le verse sur la pellicule

    Comme pour assommer le petit homme qui gesticule.

    Mme Nuit croit pouvoir faire taire sa Raison

    En injectant au petit homme son enivrant poison.


    Mais comment croit-elle lutter contre un Mr Jour plein de promesses

    Quand elle ne peut lui opposer que tristesse et détresse ?

    Les hommes ont besoin du soleil de Mr Jour pour se rassurer

    Mme Nuit n’est belle que pour ceux qui sont vraiment apaisés.


    Pour les autres, Mme Nuit torture et tourmente sans fin ni compassion

    Pour les autres, Mr Jour c’est un quotidien qui promet adrénaline et action

    Mme Nuit, il faut cesser de promettre le bonheur, c’est de l’utopie

    Mr Jour s’est déjà chargé de nous expliquer les rouages de la vie.


    A chaque minute du jour, on se brise, on se heurte sous les rayons du soleil

    A chaque minute de la nuit, on se panse, on se soigne en rêvant de lune de miel

    Mais si on s’étourdit chaque nuit comme des pantins sans merveille

    Les soldats du jour nous maintiennent l’esprit vide, nous surveillent


    Nos pauvres esprits ont distancé nos corps au cœur de nos paradis perdus.

    Mais ces soldats nous hurlent « Revenez, pauvres galériens têtus ! »

    Mais qui sont-ils, plein de mépris, pour nous lancer leurs flèches empoisonnées ?

    Ont-ils définitivement perdu l’âme du monde dans leurs encéphales aseptisés ?

    Pourrons-nous un jour réussir à les réanimer ou devrons-nous toujours lutter ?

    Leur conformisme et leurs paroles bien réglées, saurons-nous un jour les assommer ?


    Mme Nuit est inéluctablement trop sombre contre les soldats de Mr Jour

    Elle ne fait pas le poids, pauvre dame aux enfants sourds.

    Jour 1- Nuit 0. Chaos. On rembobine le film.

    Les premiers rayons du soleil déjà nous assassinent.


    Mais il restera toujours des séquelles de ces heures sans rendement.

    Ces heures qui s’affichent chaque nuit comme des pertes de temps.

    On ne sort pas indemne de ce genre de nuit aux allures de bras de fer

    Ces envies de rien, et ces riens qui donnent envie n’arrivent pas à se taire.


    On s’accroche à ces nuits de sursis comme à un butin oublié de tous.

    Quelque chose qui nous appartient, une parenthèse au goût de soufre.

    Une chose du cœur dont on ne nous a pas encore dépossédés.

    On a brûlé nos racines et nos veines, maintenant, taillade-les !

    On n’a pas besoin de leur perfusion héréditaire pour survivre,

    Mr Jour a gagné mais le reste de la bataille est à suivre.

    Mme Nuit est à terre et on a remis nos costumes,

    Mais à Minuit à coup sûr, ce sera l’amertume.






    [ A toute vitesse... ]

    03/10/2009 00:00



    Quand on est gosse, on ouvre la paume de nos petites mains sans hésitation

    Pour faire glisser nos doigts sur nos lignes de vie avec une enfantine précision

    C’est comme si un bolide y était lancé à tout moteur et à toute vitesse,

    Persuadés que tout ira bien malgré les chicanes et les chemins de traverse.


    En grandissant, on ferme les poings avec une troublante émotion,

    On ravale nos rêves et on éclate nos certitudes sur un quotidien d’aversion.

    Celui du marché du travail, des missions d’intérim et des emplois précaires,

    Sur les fins de mois qui commencent le dix pour vingt jours de galère.


    On signe les yeux fermés des Contrats à Démultiplication du Désastre,

    En se disant qu’il vaut mieux ça à un RMI qui nous castre.

    On saisit au hasard des offres raisonnables, parce qu’il faut bien être terre à terre,

    Y’a pas à dire, les temps sont durs pour les utopistes et les précaires.


    Il faut bien avoir quelque chose à mettre dans le ventre pour le vomir,

    Alors, on accepte en se disant que demain ça ira mieux, qu’il faut tenir.

    Mais demain est une pâle réplique d’hier, d’avant-hier et des jours précédents

    Avec quelques espoirs en moins, et un peu plus de dégoût pour les gens.


    On s’enferme dans des emplois à dix mille lieux de son cœur, par dépit, par nécessité.

    Parce qu’il le faut bien, le travail c’est le moteur, c’est la santé,

    On s’épuise le corps à s’endormir l’esprit, juste pour encaisser les jours sans repos.

    Les semaines s’allongent, les heures se multiplient, et on hisse le blanc drapeau.


    On est tous rentré en guerre contre des moulins à vent, et des comptes en banque en panique

    On perd pied, on se noie, on fera un plan, c’est ce que la Banque de France nous explique.

    Rien n’est grave, on n’est pas les seuls, y’a déjà un paquet de gens shooté au Lexomil

    Qui ça inquiète ? Les politiques ? Les banquiers ? On danse pourtant en équilibre sur leur fil.


    Levez un peu les yeux au ciel, voyez ses funambules lancés sur leur arc tendu au possible,

    Ils dansent leur improbable dérive. A quand la chute ? A quand leur dérive nuisible ?

    Chacun vacille et se raccroche à ses projets comme à une bouée de sauvetage.

    On déroule le parchemin de cet ersatz de parcours professionnel. Intenable naufrage.


    On dit que la vie est faite de chance, de hasards et d’opportunités,

    Nous on ne descelle ici que des envies avortées et des occasions manquées.

    Maintenant, on n’est plus des gosses, nos poings sont tendus, fermés, scellés

    Le bolide a quitté la route, nos espoirs sont condamnés, usés, clamsés.


    Et si on lève le poing parfois si haut dans le ciel les jours de grève,

    C’est peut être simplement pour mettre en parenthèse le monde, on rêve.






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