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VIP-Blog de koralik
Kora-52251@hotmail.com

  • 25 articles publiés dans cette catégorie
  • 11 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 17/05/2006 20:36
    Modifié : 03/10/2009 00:09

    Fille (26 ans)
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    [IVY] ((Sur les murs))

    16/12/2007 01:15



    Dans nos ruelles désertes, au milieu de la pénombre des bruits de bombes...
    Bombes de peinture dont le message fait l'effet d'une bombe....


    Des silhouettes qui foncent à toute hâte...


    Au carrefour d'une rue, des colleurs d'affiches, placardant nos rêves de liberté....


    Des silhouettes qui foncent à toute hâte...


    Au fond d'une cave, des tracts qui s'impriment dans des langues universelles....

    Des silhouettes qui foncent à toute hâte....


    Entre deux rangées de bibliothèque, une plume qui gratte le papier de mots libertaires...

    Des silhouettes qui foncent à toute hâte...



    http://tn3-1.deviantart.com/300W/images3.deviantart.com/i/2004/140/7/8/readRiotREVOLUTION_wallpaper.jpg



    Et puis, il y a ces hommes et ces femmes que la nuit a rendu muets...
    Il y a ceux qui n'osent plus parler... Répression... Régression...
    Les mots comme arme... Les mots comme embryons de nos victoires...

    Des mots qui se disent, des mots qui se pleurent...
    Des mots qui se crient, des mots qui se meurent...
    Des mots qui se chantent, des mots qui s'écoeurent...

    Si seulement chacun disait autant qu'il pense...
    Si seulement chacun agissait autant qu'il dit...
    Peut être que nos mots prendraient un nouvel envol..


    Cessons de nous cacher dans l'obscurité de nos nuits...
    Osons révéler ce que cachent nos coeurs...

    Aujourd'hui, les mots deviennent messages, les mots deviennent révolte !
    Bâtissons le mur de nos rêves, celui de toutes les libertés !


    http://tn1-3.pv.deviantart.com/fs5/150/i/2004/324/6/f/RevolutioN__by_bdweb.jpg


    Prenez ce crayon, cette bombe, ce micro ... et exprimez vous dans les ténébres de la noctambule !
    Quel message souhaitez vous faire passer ?
    Ce mur est à vous, faites en un espace de liberté !

    Utilisez cet espace pour communiquer vos idées, vos rêves, votre vision de ce monde...
    Employez la poésie, l'art ou le pamphlet, citez,  criez, chantez !


    Et peut être que vos mots s'envoleront...





    Cette nuit est celle de toutes les libertés..





    [IVY] ((Martèlement nocturne))

    16/12/2007 01:12



    Mal aux yeux….
    Sous les néons aveuglants du dancefloor, je tente désespérément de voir l’intérêt de cette soirée.
    Des petits clones dansent autour de moi, pantins désarticulés en quête d’une ivresse dé-culpabilisante…
    Le rythme s’accélère et je suffoque. Les couleurs, les gens, la musique, les esprits…
    Tout ceci est trop maîtrisé pour que je puisse y voir un espace de liberté.


    J’étouffe.


    Asphyxie pré-programmée, comme tout le reste.
    Va-t-on m’injecter un sérum contre ma prise de conscience ?
    Je crache mes poumons comme j’aimerais cracher ce que l’on m’impose d’ingurgiter…
    Rentrer dans ce carcan doré et lumineux… j’y arrive pas. C’est trop artificiel  tout ça !
    J’ai bien peur d’être forcée de m’y plier… D’ailleurs j’ai déjà  pris le pli pour rentrer en ces lieux…
    J’ai porté l’uniforme obligatoire et j’ai fait l’acquisition de signes extérieurs de richesse.
    Mais j’y suis presque maintenant… !
    Bientôt INTEGREE à ce monde. Bientôt EN FUSION avec le monde.



    http://www.multimedialab.be/blog/wp-content/uploads/2007/03/consume_ishoptherefore_482.jpg


    Mais pourquoi c’est si douloureux ?
    On me dit de fermer les yeux, de faire le vide, pour atteindre le bonheur…
    L’inconscience, un moment de bonheur ?

    En attendant, on me demande déjà mon  ticket boisson…
    Boire encore ? Est-ce que cela va me faire oublier ?
    Oui autant boire pour ne plus voir le côté pathétique de cette jolie mascarade…

    J’ai passé le cap. J’ai succombé.
    Je porte le sac à la mode, les bottes à la mode, la jupe à la mode et j’écoute le tube préfabriqué du moment.
    Et ô comble de la soirée, je suis en train de m’inventer une vie de paillettes et de superficialité !

    Je suis devenue comme eux. Un pur produit de consommation.
    Cette nuit, on va me consommer en fonction de critères précis : taille, poids, look, et compte en banque.
    Je vais enfin rentrer dans une case et je me féliciterai d’être la première à avoir ce jeans hyper tendance.




    Chercher une issue ! Viiiite !
    Sortir de là, m’échapper de ce conformisme, gerber leurs codes et brûler leurs panneaux publicitaires !

    La nuit, ce n’est pas que la liberté…
    Ils ont déjà colonisé nos terrains de jeux,  
    ils s’apprêtent à nous manipuler…
    ils trompent notre vigilance par de purs produits marketing…

    Et nous ? Qu’allons nous faire pour nous sauver ?

    Cette nuit, nous partons en guerre contre eux !
    Ouvrez les yeux ! Dénoncez ! Réapproprions nous notre nuit, nos rêves et nos libertés !





    [In The Mind Of] Etrange[r] dans sa tête

    27/06/2007 13:06



     

    Sur le fil…c’est là où je suis. Difficile de dire où je me dirige réellement. J’étais là et deux secondes après je n’y suis plus. Je crains de tomber et pourtant je suis tellement sûr de pouvoir encore avancer. Mes paupières sont lourdes. Probablement ce mélange de fatigue et de médicaments. Combien de temps mon cœur va-t-il encore tenir ? Une heure ? Un jour ? Une semaine ? Un mois ? Ce sera la durée de mon calvaire, autant que ce soit bref.

    Je m’endors et pourtant je continue à penser. C’est étrange. Mon cerveau ne s’arrête plus. Je pense sans arrêt. Du répit. C’est ce que j’attends. Mettre mon corps et mon esprit en stand-by.

    Mais même ça, on ne me l’accorde pas. J’ai envie de crier, mais je n’en ai pas la force.

    Ca ne sert à rien de lutter. Je me laisse partir. Pourvu que je meure…

     

    Le téléphone sonne. Huit heures. Et merde, je ne suis pas mort. Il faudrait que je me lève pour répondre, mais mes jambes ne répondent plus. Je réalise que je ne suis pas dans mon lit, mais dans ce vieux canapé que je n’ai jamais eu le courage de jeter. Hier, j’ai encore manqué de courage, je n’ai pas pu me traîner jusqu’à ma chambre. La traversée du couloir me semblait si insurmontable que je n’ai même pas pris le temps d’essayer. Ca ne s’arrête pas de sonner. Ca doit être important. Dans un ultime effort, je m’extirpe de ce petit bout de tissu rouge qui m’a servi de couverture et avance vers la table où le téléphone est posé.

    Je décroche. Ma mère. J’aurais mieux fait de rester couché. Déjà des problèmes à huit heures du matin, ça commence bien. Elle parle trop. Je ne comprends que la moitié des phrases. Sûrement un  reste d’hier. Je coupe la communication. Ca ne sert à rien de parler. Elle ne comprend pas pourquoi je suis comme ça. Elle ne s’y est jamais intéressée non plus.

    La pauvre, elle n’a pas de chance d’avoir un fils comme moi. Mais elle l’a bien cherché…je suis comme mon père. Il faut que j’oublie cet appel, sinon je vais y penser toute la journée.

     

    Ca fait déjà trente minutes que je suis levé, et je viens tout juste de m’apercevoir de l’état de mon appartement. Je n’ose pas même rentrer dans la cuisine. Le sol glacé me fait l’effet d’un électrochoc. Je mets en route la cafetière. C’est mon dernier espoir de réveil.

    La douce odeur de café se répand dans ma cuisine, seul plaisir de la journée. J’allume une cigarette. La première de la journée, ça fait du bien. Je la savoure.

    Je prends ma douche et m’habille machinalement, il est presque neuf heures déjà.

    J’essaye de me souvenir du programme de la journée. En vain. Je crois que je n’avais rien de prévu. Comme d’habitude. Je me demande même pourquoi je me suis posée la question.

     

    Il faut que je sorte. Si je reste ici, ça va mal finir je le sais. Je prends les clés et sors de l’appartement. Il fait gris. Même le temps s’acharne sur moi. Je deviens paranoïaque.

    Encore un effet secondaire. Je suis en bas de l’immeuble et je ne sais pas même où aller.

    A droite ?  A gauche ? Je crois finalement que je vais aller faire des courses. Plus rien dans le frigo. J’arrive au magasin. Trop de monde. Je crois que je deviens asocial. Je ne sais même pas pourquoi je suis rentrée dans ce magasin. Je n’ai pas un sous en poche. Encore une carte bleue mais encore à découvert. Ca fait des mois que ça dure. Je vois mal comment m’en sortir aujourd’hui. J’erre dans les rayons. Je regarde les gens. Ils ont l’air presque heureux. Sensation étrange. J’ai moi aussi été quelqu’un comme ça à un moment donné. C’était il y a longtemps. Je m’en souviens à peine. Un enfant pleure. Je le supporte à peine. Son père est là. Il l’embrasse. Je le supporte encore moins.

     

    J’ai déjà rempli mon panier. Quelques steaks hachés surgelés, des pâtes, un pack de bières. Ca me permettra de survivre quelques jours. La caisse. Une jeune fille aimable. Le sourire aux lèvres. Comment fait-elle avec un travail pareil. Comment font tous ces autres pour ne pas craquer ? Je sors. Il était temps. Je veux rentrer chez moi. Finalement c’était une mauvaise idée de sortir. Il s’est mis à pleuvoir. Je cours à la voiture et enfin roule jusqu’à chez moi, l’esprit vide. Je monte les quelques étages en vitesse. Je suis essoufflé. J’aurais dû prendre l’ascenseur. J’ai arrêté le sport il y a déjà quelque temps. Ca se voit. Je n’ai plus beaucoup de force. J’ai beaucoup maigri aussi. Mais je m’en fiche. Ce n’est plus l’important maintenant.

     

    De retour chez moi. Enfin. Mais rien à faire. Je me pose dans mon fauteuil. J’allume l’unité centrale. L’écran de l’ordinateur s’allume. Internet, ma dernière fenêtre sur le monde. Je crois que je préfère les gens que je ne vois pas. Au moins je ne leur fais pas de mal.

    Je discute. Une heure, deux heures… le temps défile. Je passe le temps. Je m’ennuie.

    J’ai l’impression de partager quelque chose avec quelqu’un, même si c’est à des centaines de kilomètres. Mais c’est déjà ça.

     

    Ca sonne à nouveau au téléphone. Pas envie de répondre. Ce sera encore pour sortir. Une soirée de plus de tentations en tout genre. Ce n’est pas ce qu’il me faut. J’ai envie de m’en sortir moi. J’ouvre une bière. Dix huit heures déjà. Je n’ai pas vu la journée passer. D’ailleurs je n’ai même pas pensé à manger à midi. Pas grave, je pourrais faire de sacrées économies à ce rythme là. Une deuxième bière d’avalée, ça ne me fera pas de mal, c’est moins pire que tout le reste. J’ai envie de faire quelque chose mais quoi ? C’est toujours cette même question et je ne pense qu’à une seule chose. Je veux arrêter de me mettre dans de tels états mais je ne peux rien faire c’est plus fort que moi. Je pense trop. Il faut que je fasse quelque chose. Je veux ressentir des choses. Juste des sensations pour me sentir vivant, même si paradoxalement je risque dans mourir. Peser le pour et le contre, encore et toujours…J’ai pourtant déjà pris ma décision, c’est une évidence. Je ne suis pas assez fort pour résister à ça. C’est devenu toute ma vie. Si je perds ces sensations, je perds toute ma vie. Mais si je cède à la tentation, je me perds moi-même au milieu de ces sensations. Trop tard maintenant. C’est avalé. Plus le temps de se poser la question, c’est fini.

     

    Maintenant, je vais doucement m’envoler. Peut être même que je vais oublier ma vie avec un peu de chance. Ce soir je vais atteindre les sommets. J’en suis convaincu. Plus rien n’a d’importance à présent. Je suis léger, plus rien ne me pèse. Je sens que ça monte. La puissance m’étourdi. Je me sentirais presque heureux. Je sais pourquoi j’ai choisi de le prendre ce petit bonbon maintenant. C’est juste pour cet instant de bonheur. Je me sens à ma place. Je sais que cela ne durera pas mais juste pour cet instant d’euphorie, je donnerais ma vie. D’ailleurs peut être que ce soir je m’envolerais avec les anges.

    La musique. Il me faut de la musique. Danser toute la nuit. Sentir les battements de mon cœur ne faire qu’un avec les battements de la musique. Le rythme s’accélère, mon cœur aussi. Va-t-il lâcher ? Ce serait trop beau, mais non, je ne peux pas mourir. C’est là tout le drame. Si seulement j’étais faible. Ca continue de monter. Je danse toujours. Je ne sais pas comment j’ai la force de danser encore, j’étais si fatigué tout à l’heure. Je transpire. Je perds plusieurs litres d’eau en quelques heures. Je dois boire. Et manger aussi, mais là encore j’ai oublié. Maintenant ce n’est plus le moment. Trop tard pour ça aussi. Je n’ai qu’à me laisser transporter et la nuit passera ainsi. J’essaye de regarder l’écran d’ordinateur mais mes yeux n’ont pas l’air d’être d’accord. Je ne vois plus rien, tout se trouble, mes pensées se mélangent.

    J’ai presque peur maintenant. Je suis peut être allé trop loin. Mais je ne reviendrais pour rien au monde en arrière. Les minutes passent, j’ai mal partout, je sens trop mon cœur maintenant. C’est douloureux. Est-ce que je vais pouvoir redescendre ? Sûrement oui, malheureusement.

    Je voudrais toujours rester en haut mais non, ce n’est pas possible. Je voudrais trouver quelque chose d’assez fort pour rester perché indéfiniment. Ce serait le rêve. Et peut être que j’arriverais à atteindre l’arc-en-ciel. Il me paraît si loin maintenant. J’essaye de l’atteindre pourtant. C’est pour cet arc-en-ciel, que je mange des bonbons. En vain. Il est toujours trop haut. Je crois que je vais renoncer à l’atteindre. C’est peine perdue. De toute façon, là je tombe. J’espère ne pas me faire mal. La chute est souvent difficile. Et personne pour me rattraper.

     

    Je suis toujours tout seul de toute façon. Qui donc pourrait me sauver ? Ma chérie ? Elle que j’ai laissé partir ? Non, pas elle, elle est déjà si loin. Ma famille ? Non, pas ma famille, ils n’ont jamais compris. Et puis je risquerais bien de les emmener avec moi dans ma descente aux enfers. Alors que me reste t il ? Des amis ? Ceux là même qui m’aident à me défoncer ?

    Définitivement je suis seul. , cette fois ci, personne pour me sauver.

    C’est une bonne fin. L’atterrissage va être violent mais bref. Ca y’est ça part de là.

     

    Cinq heures du matin. Toujours vivant. Mais comment est ce possible ? J’avais envie de mourir pourtant. On ne peut pas dire que ce soit une question de volonté, car je n’ai vraiment aucune envie de rester ici, fatigué de devoir survivre.



    l'interréaction de l'Ombre !!!!Commentaire de odog (25/08/2007 21:34) :

    Tres beau texte, j'ai aussi l impression de me voir... deja si j arrive à trouver un but dans ma vie se sera pas mal... bonne continuation !

    http://odog.vip-blog.com/




    [SCENAR] Métropole

    27/06/2007 13:31



    Ces dernières années, la cité avait changé de visage.
    Entièrement rénovée, aseptisée, modernisée, on aurait dit qu’elle venait de sortir de terre.
    Et pourtant, l’évolution et les transformations furent immenses.
    Lorsque le gouvernement est arrivé au pouvoir, il a su convaincre qu’il fallait une vraie métamorphose de la ville.
    La violence, l’assistanat, la solidarité aveugle, tout cela ne pouvait plus perdurer… Les citoyens en avaient assez, ils voulaient du bonheur, du changement, du progrès…
    Il y a quelques mois, ils ont donc élu A.
    Homme de poigne,  les citoyens lui accordaient une confiance aveugle. Sa réussite financière personnelle était un modèle,  la ville allait devenir son terrain de jeu.
    Sa méthode ? Investir, injecter des capitaux dans les entreprises privées technologiques et biomédicales, soutenir les entreprises, et augmenter le pouvoir d’achat des citoyens.
    Très vite, on a vu s’élever des buildings énormes,  on a vu se construire des cliniques privées, on a vu proliférer des complexes de loisirs, bref  la ville n’était plus la même.
    Les hommes et les femmes recherchaient la perfection,  l’immortalité, la beauté éternelle, et les cliniques et les centres de médicaux permettaient d’y accéder.
    Seulement tout à un prix… et tous ne parvenaient pas à atteindre cet idéal.
    Très vite on a vu s’enrichir certaines familles au détriment d’autres, les écarts se sont creusés, et on a fait clairement comprendre à certains de ces laisser-pour-comptes qu’ils n’étaient plus les bienvenus dans la ville.
    Certains ont dénoncé les injustices, d’autres se sont enfoncés dans une certaine dépression. Mais ni la rébellion, ni la souffrance n’étaient admis dans la cité.
    Toute forme de soulèvement était enrayée et il régnait dans la ville une certaine terreur.
    Ne jamais s’opposer au risque de perdre ses privilèges.
    Et ceux qui n’en avaient pas ? Et bien tout naturellement, on leur a fait comprendre qu’ils étaient indésirables et que leur place étaient bien loin d’ici, davantage à l’écart.
    Parqués dans la zone minière et post-industrielle,  ces citoyens indésirables se sont organisés.
    Travaillant dans les usines pharmaceutiques, ils étaient une main d’œuvre servile non négligeable pour les chefs d’entreprise de la ville.
    Peu à peu la banlieue s’est transformée en une immense décharge où se retrouvent pêle-mêle les pauvres, les handicapés, les enfants déformés suite aux manipulations génétiques, les rebelles ou les vieillards sans le sous.
    Ce no man’s land était devenu terrifiant au fil des années, tant pas le nombre des individus que par la violence qui y régnait.
    Certains essayaient tant bien que mal de regagner la cité, conduisant les autorités à dresser un large mur entre les deux zones. Hyper militarisé, tout ceci contribuait à réduire à néant l’espoir pour un individu de côtoyer l’autre côté.
    La politique de A était protectionniste et le plan d’immigration contrôlé fonctionnait à merveille.
    Cette situation avait bien entendu contribué au regain de tension entre les deux zones.
    Le contraste était saisissant, et si les citoyens avaient besoin des rejetés de la décharge pour leurs expérimentations, leurs usines ou l’expression de leurs désirs, les rejetés eux laissaient la haine grandir en eux.





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