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((Incapacités))
07/12/2007 01:10
Cela devient une évidence: je suis insensible. Je crois bien que mon coeur s'est refermé. Pour plus de sécurité.
Alors les sentiments glissent sur moi sans me pénétrer... Je rêve d'un briseur d'armure... Quelqu'un capable de gratter la couche de vernis qui cache si bien la beauté des âmes.
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((Tâtonnements...))
07/12/2007 00:32
Je passe mon temps à observer... Regard à droite, regard à gauche... envie de gerber. A force de chercher mon ptit bout de paradis, J'ai fini par admettre qu'ici ne régnait que le mépris.
Chacun pour sa gueule, chacun dans son espace, Evitons trop de heurts, les coeurs se cassent. Revêtons maintenant nos armures de guerriers, Et préservons nos territoires, nos contrées....
J'ai peur de devoir vous affronter, Parce qu'à coup sur, vous allez me briser...
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((Fascination))
07/10/2007 22:52
Je ne suis pas triste. Non, juré, je ne le suis pas. Je sais que tu vois dans mes yeux quelque chose qui fait mal. Mais pourtant il y a du bonheur.
Tout est une question de point de vue finalement. Je me suis promise de ne plus laisser mes états d'âme me brûler. Je me suis dit que chaque jour, fallait voler ces petits moments de bonheurs égarés. Je suis chercheuse de pépites de bonheur. Voler l'instant. POur en garder qu'une sensation au goût d'éternité.
Cette nuit, je l'ai encore fait. Petits moments comme des parenthèses, des bouffées d'oxygène inespérées. S'attendre au pire, c'est être surpris par trop de bonheur. Alors pourquoi de la tristesse? C'est seulement de la mélancolie.
Des ponts qui s'élèvent entre passé et présent. L'intrusion de bonheur ca fait réfléchir. Parce qu' au final, on sait bien que ces pépites de bonheur, c'est épéhémère. On s'attend à voir s'abattre le rideau de fin comme une mise à mort de l'âme.
Pourtant j'attends rien. J'espère rien. Je sais bien que ca peut pas continuer. Et ca me rassure presque de savoir que cela ne peut être autrement.
Mais en même temps ya ce sentiment qui me submerge. Probablement le seul que je puisse ressentir. C'est ce sentiment d'être tellement étrangère à ma propre vie.
C'est celui qui me fait observer ma propre vie comme on observe celle des autres. De loin.
Je le vis comme ca. De loin. J'ai ce fatalisme insupportable qui me colle à la peau. Je me dis que c'est pas pour moi ca. Tout ce bonheur. Il est cruellement insaisissable. Je m'attends à le perdre comme on perd tout le reste.
Je vis sur le fil moi, en équilibre. Y'a jamais eu de base nulle part. Aujourd'hui ici, demain ailleurs. Ya ces gens qui défilent dans ma vie comme les acteurs d'un magnifique spectacle. J'aime regarder les gens pendant des heures. Les écouter. J'aime les acteurs qui ne jouent pas la comédie. J'aime les monologues nocturnes. Ceux qui font frissonner. Parfois j'ai envie de plus. Envie de me jeter sur scène et de ressentir avec vous tous. .
Mais jsuis pas courageuse pour ça. La dernière fois que j'ai joué, la pièce s'est transformée en tragédie. Alors je reste à coté. au milieu du public.
J'essaye bien de capter ton regard, mais toi t'es déjà plus là. Je sais que tu m'inviteras pas à monter sur la scène. Je sais que tu disparaitras une fois venus les premiers rayons du soleil.
Moi je veux juste encore et encore des instants. Sans prévision. Sans planning. Tout le temps. Sans heure. Sans contre-indication. De coeur à coeur ou de face à face. Juste apprendre de toi. Sans engagement. Sans but inavoué. Me rassurer de ton humanité pour tous les autres que je méprise déjà.
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((Balance))
26/08/2007 04:44
On se raconte nos vies On balance sur le papier Des mots en vrac, des mots cassés.
On a beau essayer faire des phrases Ca reste chaotique, ca reste brouillon Un mélange d'amertume et de ressentiments.
Y'a des choses qui se disent... Y'a des choses qui se taisent...
Dans un excès de zèle, on se met à parler. On rompte le silence, mais qui a osé?
Ce putain de regard qui vous brise alors que vous battez des ailes. Ces balles qui vous perforent en quelques secondes Répliques acerbes, propos immondes. On voulait seulement sortir de l'ombre.
A force de s'en prendre plein la gueule, on finit par ce taire. Et on se réfugie derrière nos écrans noirs. Climat délétaire. Et puis les lettres se bousculent, s'étalent... Les mots se mettent à pleurer, les coeurs déballent.
Un trop plein de choses, de non-dits. Chut. J'en ai déjà trop écrit.
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