| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://koralik.vip-blog.com


WhErE iS My MiNd ?
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

Catégorie : *EGO*

WhErE iS My MiNd ?
VIP-Blog de koralik
Kora-52251@hotmail.com

  • 34 articles publiés dans cette catégorie
  • 11 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 17/05/2006 20:36
    Modifié : 03/10/2009 00:09

    Fille (26 ans)
    Origine : 77
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Juillet  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    30010203040506
    07080910111213
    14151617181920
    21222324252627
    282930010203
    [ * VIDEOS * ] [ * SOUNDS * ] [ * TEXTES * ] [ *POLITIQUE* ] [ *EGO* ]

    Prise de conscience: un éternel recommencement.

    17/07/2008 08:47



    Certaines nuits, il y a tant à dire que les mots peinent à s’échapper. Au final tout se mélange et s’entremêle dans un petit chaos.

    Triste constat au petit matin, la tête engourdie par une nuit sans sommeil… je suis bien incapable de faire face à ces gens. Je pensais sincèrement être capable d’éviter toute  implication  et gérer les événements de ma vie avec distance. Mais voilà, il se trouve que je n’ai pas encore assez de courage pour me désengager des rapports humains.

    Mais finalement pourquoi je voulais ça ? Par simple peur d’avoir encore à faire des choix de cœur.

    J’avais l’envie de contrôler mes actes, mes chemins de vie avec assez de rigueur pour ne pas me laisser envahir par leurs humanités. S’ouvrir aux autres c’est s’exposer aux bleus à l’âme.

    Une angoissante crainte finalement. Et finalement, je me rends compte qu’en adoptant cette attitude j’ai roué mon ego de coups.

    Ca sonnait pour moi comme un défi. Reprendre le contrôle sur mon corps et sur mon cœur.

    Là où vous voyez un manque de considération pour moi-même, il y a au contraire une reconquête. Je cherche probablement mes limites, quitte à transgresser des tabous.

    Pourquoi je fais ça ? Pour prendre de la distance avec mon propre corps. Vous trouvez ça déshumanisant et dégradant ? C’est pourtant tout le contraire que je cherchais.

    J’y voyais là un moyen de surpasser mes faiblesses du passé.

    Par excès d’amour, j’avais mis mon existence entière en servitude. Des nuits entières à essayer de se convaincre que ça n’avait pas d’importance et que l’essentiel était d’être en phase avec le cœur. J’ai laissé mon corps être possédé puis dépossédé sans le moindre consentement, sans le moindre plaisir, par fatalisme. Parce que je pensais que c’était une clause pour être aimée.

    Et puis finalement, ca se met à faire mal. Ca se met à hurler à l’intérieur alors on ferme les yeux et on fait abstraction. Aujourd’hui encore, je fais abstraction.

    C’était pas ça, faire l’amour, c’était simplement un rapport de domination insupportable.

    Mais fallait bien se relever non ? Alors j’avance tout droit, en pleine cécité, avec des valeurs éclatée. Je rêvais de quelque chose de beau mais la réalité, ça ne peut pas être ça.

    Parce qu’il y a des ego, les envies des autres qu’on ne maîtrise pas, leurs peurs aussi qui font échos à nos propres appréhensions. Alors j’en suis là, prête à m’auto-détruire pour me faire exister. Je veux juste ressentir. Forcer le plaisir, connaître les moindres points sensibles de mon corps, juste pour me dire que cette fois, je contrôle.

    Est-ce que je veux vraiment aller si loin ? Aujourd’hui, on me dit que c’est dangereux…que je vaux mieux que ça. Pour moi, le seul danger qui puisse exister c’est l’attachement. Se mettre à aimer un corps, ou plutôt un cœur, et que celui-ci se mette à renvoyer l’image de son propre corps, de son propre cœur. Prendre conscience qu’on est à la limite, et que faire un pas de plus, c’est se détruire définitivement, s’empêcher l’innocence et la pudeur. J’ai passé mon temps à fuir, en sabordant brutalement toutes les relations saines par simple peur qu’on me renvoie cette image cabossée. Prendre les rencontres avec distance, c’est simplement tenter d’apprivoiser des corps et des cœurs sans s’impliquer fondamentalement. C’est offrir le minimum d’illusion pour arriver à ses fins et puis s’enfuir par crainte de se mettre à y croire.

    Les gens biens donnent envie d’y croire, mais je ne suis plus très sûre d’avoir quelque chose de beau à offrir. Les autres ont besoin de rêver, de s’imaginer pleins d’horizons, moi mes erreurs pavent tous mes chemins, toutes mes perspectives… Quel fou voudrait emprunter ce genre de parcours ?

    Et pourtant, j’ai pas envie d’être toute seule. Alors oui, je prends ce qu’on m’offre, sans plus poser de questions, et j’essaye de comprendre ce que veulent les autres. Je m’adapte à leurs envies, en me disant que ce sont peut être les miennes. J’ai juste envie de partager quelque chose. Une envie. Un moment. A défaut d’autre chose. Et quand en face, le cœur est beau,  je me mets à retomber dans les mêmes pièges. S’attacher au corps…au cœur… Et puis rêver. Se mettre en servitude en se disant que c’est une clause à l’amour. Puis faire une chute qui fait mal. Se relever, parce qu’on n’a pas le choix et se dire qu’il faut se remettre à contrôler.

    C’est un éternel recommencement.

    Alors j’avoue oui, j’ai échoué, je suis bien incapable de contrôler ce que je peux éprouver, mais ne me faites pas dire que je demande l’exclusivité. Je la rêve, je la fantasme, mais elle me fait au final bien trop peur pour la réclamer. Alors peut être que je m’enferme dans des relations stériles, mais pas la peine de juger ceux qui s’embarquent avec moi dans ces nuits sans lendemain. On est tous en train de chercher quelque chose. Et les gens biens sont partout, même dans ces nuits là. J’ai perdu mes a priori, mes repères aussi surement. J’ai du mal à voir le mal, ou plutôt, je le sens partout sous jacent. Alors je suis bien incapable de distinguer les gens biens de ceux qui m’utilisent, parce que je suis convaincue que dans ce domaine, il n’existe pas d’altruisme.  Alors en attendant que quelqu’un viennent marcher sur les braises avec moi, j’essaye de m’étourdir, pour oublier la peur, pour ne plus y penser.






    (( Constellations de cris ))

    05/06/2008 23:25




    On dit que la nuit est belle lorsqu'elle s'étoile et que la lune éblouit les yeux des noctambules. Si la nuit fascine c'est juste parce que les étoiles et la lune sont de bons faire-valoir. Ils magnifient la profonde noirceur qui se dégage des nuits sans sommeil.


    C'est une nuit comme celle là que je vois à ma fenêtre. Une nuit qui donne envie de se jeter dans le vide. Une nuit qui fait trembler. Une nuit qui pousse à l'autodestruction.

    Voilà. Je suis perdue. Je m'hypnotise de pixels en espérant y trouver l'artifice qui me sauvera. Parce qu'à force de rendre ses pupilles imperméables, on fait pleurer son coeur des gouttes de sang. Le sang qu'on a pas réussi à arracher aux autres alors qu'on a trop eu le goût du notre dans la bouche.


    Et lorsque tout se mélange, entre haine et amour, on serre les poings. Intensément. Quelques secondes.

    Le poing de la révolte levé, nos veines saignent les peurs à n'en plus finir.

    Même plus la force de le lancer contre leurs visages.

    Génération au coeur mutilé. Sans réaction. Sans cri.

    On baillônne nos interrogations par honte et pudeur, fatigués d'avoir trop cru.

    L'innocence balayée, la lucidité devient effrayante.


    On se croirait presque en état de mort clinique devant le monde.

    Et pourtant. Y'a trop de fantasmes dans nos têtes. A l'intérieur, des envies, des rêves, un bruit infernal. Avec la peur de l'implosion. Et lorsque sur le fil du rasoir, on dirige ce dernier vers nos poignets, on ferme les yeux et on tente d'entendre les battements du coeur. Juste pour se donner un peu de consistance sur l'échelle de l'univers. on repose la lame et on pleure.

    Et puis on ouvre une bouteille d'alcool. On avale vite pour avoir l'ivresse et puis on se laisse emporter par une triste mélodie.

    Celle de la faiblesse.


    Fatiguée de trop penser. Envie de lâcher prise. Juste m'autoriser une parenthèse dans cette nuit étoilée d'amertume.






    (( Parasite ))

    22/04/2008 01:47



    Parasite.

     

    S’immiscer dans ma vie est déjà un bel exploit…

    Parasiter mon existence c’est encore bien plus fort que ça…

    Une intrusion salvatrice, des esprits en résonnance,

    des vérités quelque peu destructrices, mais au final une douce errance.

    Je m’accroche à tes mots comme on traverse un pont suspendu,

    avec la peur panique de m’en trouver délaissée, perdue.

    Ecoeurée par le vide qui se jette devant mes yeux brûlés par tes critiques,

    Je me saisis de tes locutions comme je me saisirai de puissants anxiolytiques.

    Perdue dans quelques sombres mises en abyme,

    j’éviterai l’envol névrotique, qui trop souvent m’abime.

    Et si tu me pousses à te haïr de mille façons,

    Je ne peux me résoudre à suivre ma raison.

    Me mettant en danger à chaque instant,

    Tu m’exploses tes certitudes avec un aplomb déconcertant.

    Je voudrai savoir dire les mots,

    Ecrire aussi bien que toi, comme il faut.

    Et alors que je martèle mes pages de mille points de suspension,

    Tu brûles mes textes d’entêtantes interrogations.

    Voilà, tu t’éloignes et je cours…

    Me heurtant contre les miroirs de mes incohérences.

    Et tout à coup, un bruit sourd…

    Le bras ensanglanté et réclamant une autre chance.

    Hypnotisée par le spectacle de mes douleurs…

    Je te perds et je m’enfonce,

    Fixant mon regard sur ton cœur,

    Inexorablement envahit par les ronces…

    Le couteau dans la main, j’hésite. à en perdre haleine.

    Entre taillader mes chaînes et faire saigner mes veines.

    Cruel et impitoyable désordre organisé…

    Dois-je  vivre dans le virtuel ou crever dans la réalité ?

    Je rêve de  tes secousses pour enfin me sentir exister,

    Je me sens tomber, suis-je en train de crever ?

    Brûlant mes pupilles de ces flashs étourdissants,

    Je prends la mesure de tout ce que je n'appréhendait pas justement.

    Tu as posé tes mots sur ces épisodes dignes des plus pitoyables séries B…

    Et ton jugement implacable sur ma sordide réalité.

    Si tu es un parasite comme tu le prétends,

    Va jusqu’au bout et incise cette partie de moi que je protège tant…






    ((Immobilisme))

    11/04/2008 02:59



    A force d’y croire, de tenter de convaincre, de battre le pavé, on finit presque par croire la victoire acquise.

    Mais c’est loin d’être aussi simple.

    Parce qu’il faut se rendre à l’évidence, on vit au milieu d’un champ de convaincus.

    Des convaincus du fait que rien ne changera jamais et qu’ils n’auront de toute façon jamais voix au chapitre.

    Et cela fait d’eux des soldats immobiles.

    En résistance passive.

    Quel gâchis ! Si seulement ils savaient !

    Pourquoi restent-ils ainsi pétrifiés ?

    Auraient-ils peur de leur force ? De leur capacité ?

    Ont-ils peur de ce mouvement qu’ils pourraient créer ?

    Au lieu de mettre la machine en marche, chacun s’enfuit dans sa cellule, gravant dans le mur ses propres bâtons, symbole du temps qui ne sera jamais plus récupéré.

    A force d’élever nos prisons aux quatre coins des villes, on a fini par se porter prisonnier.

    Et moi j’ai cette envie de mettre des explosifs au pied de leurs prisons cérébrales…

    Parce qu’à force d’immobilisme, on va finir par nous retirer toute possibilité de nous sauver !

    Et moi je rêve. Je veux continuer à rêver de mon monde.

    Si seulement vous pouviez y croire avec moi, nous nous offririons une chance de nous en sortir.

    Merde, un peu de solidarité !

     






    1 2 3 4 5 6 7 8 9 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact KoRaLiK ]

    © VIP Blog - Signaler un abus