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WhErE iS My MiNd ?

VIP-Blog de koralik
Kora-52251@hotmail.com

  • 96 articles publiés
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  • Créé le : 17/05/2006 20:36
    Modifié : 03/10/2009 00:09

    Fille (26 ans)
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    [In The Mind Of] Etrange[r] dans sa tête

    27/06/2007 13:06



     

    Sur le fil…c’est là où je suis. Difficile de dire où je me dirige réellement. J’étais là et deux secondes après je n’y suis plus. Je crains de tomber et pourtant je suis tellement sûr de pouvoir encore avancer. Mes paupières sont lourdes. Probablement ce mélange de fatigue et de médicaments. Combien de temps mon cœur va-t-il encore tenir ? Une heure ? Un jour ? Une semaine ? Un mois ? Ce sera la durée de mon calvaire, autant que ce soit bref.

    Je m’endors et pourtant je continue à penser. C’est étrange. Mon cerveau ne s’arrête plus. Je pense sans arrêt. Du répit. C’est ce que j’attends. Mettre mon corps et mon esprit en stand-by.

    Mais même ça, on ne me l’accorde pas. J’ai envie de crier, mais je n’en ai pas la force.

    Ca ne sert à rien de lutter. Je me laisse partir. Pourvu que je meure…

     

    Le téléphone sonne. Huit heures. Et merde, je ne suis pas mort. Il faudrait que je me lève pour répondre, mais mes jambes ne répondent plus. Je réalise que je ne suis pas dans mon lit, mais dans ce vieux canapé que je n’ai jamais eu le courage de jeter. Hier, j’ai encore manqué de courage, je n’ai pas pu me traîner jusqu’à ma chambre. La traversée du couloir me semblait si insurmontable que je n’ai même pas pris le temps d’essayer. Ca ne s’arrête pas de sonner. Ca doit être important. Dans un ultime effort, je m’extirpe de ce petit bout de tissu rouge qui m’a servi de couverture et avance vers la table où le téléphone est posé.

    Je décroche. Ma mère. J’aurais mieux fait de rester couché. Déjà des problèmes à huit heures du matin, ça commence bien. Elle parle trop. Je ne comprends que la moitié des phrases. Sûrement un  reste d’hier. Je coupe la communication. Ca ne sert à rien de parler. Elle ne comprend pas pourquoi je suis comme ça. Elle ne s’y est jamais intéressée non plus.

    La pauvre, elle n’a pas de chance d’avoir un fils comme moi. Mais elle l’a bien cherché…je suis comme mon père. Il faut que j’oublie cet appel, sinon je vais y penser toute la journée.

     

    Ca fait déjà trente minutes que je suis levé, et je viens tout juste de m’apercevoir de l’état de mon appartement. Je n’ose pas même rentrer dans la cuisine. Le sol glacé me fait l’effet d’un électrochoc. Je mets en route la cafetière. C’est mon dernier espoir de réveil.

    La douce odeur de café se répand dans ma cuisine, seul plaisir de la journée. J’allume une cigarette. La première de la journée, ça fait du bien. Je la savoure.

    Je prends ma douche et m’habille machinalement, il est presque neuf heures déjà.

    J’essaye de me souvenir du programme de la journée. En vain. Je crois que je n’avais rien de prévu. Comme d’habitude. Je me demande même pourquoi je me suis posée la question.

     

    Il faut que je sorte. Si je reste ici, ça va mal finir je le sais. Je prends les clés et sors de l’appartement. Il fait gris. Même le temps s’acharne sur moi. Je deviens paranoïaque.

    Encore un effet secondaire. Je suis en bas de l’immeuble et je ne sais pas même où aller.

    A droite ?  A gauche ? Je crois finalement que je vais aller faire des courses. Plus rien dans le frigo. J’arrive au magasin. Trop de monde. Je crois que je deviens asocial. Je ne sais même pas pourquoi je suis rentrée dans ce magasin. Je n’ai pas un sous en poche. Encore une carte bleue mais encore à découvert. Ca fait des mois que ça dure. Je vois mal comment m’en sortir aujourd’hui. J’erre dans les rayons. Je regarde les gens. Ils ont l’air presque heureux. Sensation étrange. J’ai moi aussi été quelqu’un comme ça à un moment donné. C’était il y a longtemps. Je m’en souviens à peine. Un enfant pleure. Je le supporte à peine. Son père est là. Il l’embrasse. Je le supporte encore moins.

     

    J’ai déjà rempli mon panier. Quelques steaks hachés surgelés, des pâtes, un pack de bières. Ca me permettra de survivre quelques jours. La caisse. Une jeune fille aimable. Le sourire aux lèvres. Comment fait-elle avec un travail pareil. Comment font tous ces autres pour ne pas craquer ? Je sors. Il était temps. Je veux rentrer chez moi. Finalement c’était une mauvaise idée de sortir. Il s’est mis à pleuvoir. Je cours à la voiture et enfin roule jusqu’à chez moi, l’esprit vide. Je monte les quelques étages en vitesse. Je suis essoufflé. J’aurais dû prendre l’ascenseur. J’ai arrêté le sport il y a déjà quelque temps. Ca se voit. Je n’ai plus beaucoup de force. J’ai beaucoup maigri aussi. Mais je m’en fiche. Ce n’est plus l’important maintenant.

     

    De retour chez moi. Enfin. Mais rien à faire. Je me pose dans mon fauteuil. J’allume l’unité centrale. L’écran de l’ordinateur s’allume. Internet, ma dernière fenêtre sur le monde. Je crois que je préfère les gens que je ne vois pas. Au moins je ne leur fais pas de mal.

    Je discute. Une heure, deux heures… le temps défile. Je passe le temps. Je m’ennuie.

    J’ai l’impression de partager quelque chose avec quelqu’un, même si c’est à des centaines de kilomètres. Mais c’est déjà ça.

     

    Ca sonne à nouveau au téléphone. Pas envie de répondre. Ce sera encore pour sortir. Une soirée de plus de tentations en tout genre. Ce n’est pas ce qu’il me faut. J’ai envie de m’en sortir moi. J’ouvre une bière. Dix huit heures déjà. Je n’ai pas vu la journée passer. D’ailleurs je n’ai même pas pensé à manger à midi. Pas grave, je pourrais faire de sacrées économies à ce rythme là. Une deuxième bière d’avalée, ça ne me fera pas de mal, c’est moins pire que tout le reste. J’ai envie de faire quelque chose mais quoi ? C’est toujours cette même question et je ne pense qu’à une seule chose. Je veux arrêter de me mettre dans de tels états mais je ne peux rien faire c’est plus fort que moi. Je pense trop. Il faut que je fasse quelque chose. Je veux ressentir des choses. Juste des sensations pour me sentir vivant, même si paradoxalement je risque dans mourir. Peser le pour et le contre, encore et toujours…J’ai pourtant déjà pris ma décision, c’est une évidence. Je ne suis pas assez fort pour résister à ça. C’est devenu toute ma vie. Si je perds ces sensations, je perds toute ma vie. Mais si je cède à la tentation, je me perds moi-même au milieu de ces sensations. Trop tard maintenant. C’est avalé. Plus le temps de se poser la question, c’est fini.

     

    Maintenant, je vais doucement m’envoler. Peut être même que je vais oublier ma vie avec un peu de chance. Ce soir je vais atteindre les sommets. J’en suis convaincu. Plus rien n’a d’importance à présent. Je suis léger, plus rien ne me pèse. Je sens que ça monte. La puissance m’étourdi. Je me sentirais presque heureux. Je sais pourquoi j’ai choisi de le prendre ce petit bonbon maintenant. C’est juste pour cet instant de bonheur. Je me sens à ma place. Je sais que cela ne durera pas mais juste pour cet instant d’euphorie, je donnerais ma vie. D’ailleurs peut être que ce soir je m’envolerais avec les anges.

    La musique. Il me faut de la musique. Danser toute la nuit. Sentir les battements de mon cœur ne faire qu’un avec les battements de la musique. Le rythme s’accélère, mon cœur aussi. Va-t-il lâcher ? Ce serait trop beau, mais non, je ne peux pas mourir. C’est là tout le drame. Si seulement j’étais faible. Ca continue de monter. Je danse toujours. Je ne sais pas comment j’ai la force de danser encore, j’étais si fatigué tout à l’heure. Je transpire. Je perds plusieurs litres d’eau en quelques heures. Je dois boire. Et manger aussi, mais là encore j’ai oublié. Maintenant ce n’est plus le moment. Trop tard pour ça aussi. Je n’ai qu’à me laisser transporter et la nuit passera ainsi. J’essaye de regarder l’écran d’ordinateur mais mes yeux n’ont pas l’air d’être d’accord. Je ne vois plus rien, tout se trouble, mes pensées se mélangent.

    J’ai presque peur maintenant. Je suis peut être allé trop loin. Mais je ne reviendrais pour rien au monde en arrière. Les minutes passent, j’ai mal partout, je sens trop mon cœur maintenant. C’est douloureux. Est-ce que je vais pouvoir redescendre ? Sûrement oui, malheureusement.

    Je voudrais toujours rester en haut mais non, ce n’est pas possible. Je voudrais trouver quelque chose d’assez fort pour rester perché indéfiniment. Ce serait le rêve. Et peut être que j’arriverais à atteindre l’arc-en-ciel. Il me paraît si loin maintenant. J’essaye de l’atteindre pourtant. C’est pour cet arc-en-ciel, que je mange des bonbons. En vain. Il est toujours trop haut. Je crois que je vais renoncer à l’atteindre. C’est peine perdue. De toute façon, là je tombe. J’espère ne pas me faire mal. La chute est souvent difficile. Et personne pour me rattraper.

     

    Je suis toujours tout seul de toute façon. Qui donc pourrait me sauver ? Ma chérie ? Elle que j’ai laissé partir ? Non, pas elle, elle est déjà si loin. Ma famille ? Non, pas ma famille, ils n’ont jamais compris. Et puis je risquerais bien de les emmener avec moi dans ma descente aux enfers. Alors que me reste t il ? Des amis ? Ceux là même qui m’aident à me défoncer ?

    Définitivement je suis seul. , cette fois ci, personne pour me sauver.

    C’est une bonne fin. L’atterrissage va être violent mais bref. Ca y’est ça part de là.

     

    Cinq heures du matin. Toujours vivant. Mais comment est ce possible ? J’avais envie de mourir pourtant. On ne peut pas dire que ce soit une question de volonté, car je n’ai vraiment aucune envie de rester ici, fatigué de devoir survivre.



    l'interréaction de l'Ombre !!!!Commentaire de odog (25/08/2007 21:34) :

    Tres beau texte, j'ai aussi l impression de me voir... deja si j arrive à trouver un but dans ma vie se sera pas mal... bonne continuation !

    http://odog.vip-blog.com/




    [SCENAR] Métropole

    27/06/2007 13:31



    Ces dernières années, la cité avait changé de visage.
    Entièrement rénovée, aseptisée, modernisée, on aurait dit qu’elle venait de sortir de terre.
    Et pourtant, l’évolution et les transformations furent immenses.
    Lorsque le gouvernement est arrivé au pouvoir, il a su convaincre qu’il fallait une vraie métamorphose de la ville.
    La violence, l’assistanat, la solidarité aveugle, tout cela ne pouvait plus perdurer… Les citoyens en avaient assez, ils voulaient du bonheur, du changement, du progrès…
    Il y a quelques mois, ils ont donc élu A.
    Homme de poigne,  les citoyens lui accordaient une confiance aveugle. Sa réussite financière personnelle était un modèle,  la ville allait devenir son terrain de jeu.
    Sa méthode ? Investir, injecter des capitaux dans les entreprises privées technologiques et biomédicales, soutenir les entreprises, et augmenter le pouvoir d’achat des citoyens.
    Très vite, on a vu s’élever des buildings énormes,  on a vu se construire des cliniques privées, on a vu proliférer des complexes de loisirs, bref  la ville n’était plus la même.
    Les hommes et les femmes recherchaient la perfection,  l’immortalité, la beauté éternelle, et les cliniques et les centres de médicaux permettaient d’y accéder.
    Seulement tout à un prix… et tous ne parvenaient pas à atteindre cet idéal.
    Très vite on a vu s’enrichir certaines familles au détriment d’autres, les écarts se sont creusés, et on a fait clairement comprendre à certains de ces laisser-pour-comptes qu’ils n’étaient plus les bienvenus dans la ville.
    Certains ont dénoncé les injustices, d’autres se sont enfoncés dans une certaine dépression. Mais ni la rébellion, ni la souffrance n’étaient admis dans la cité.
    Toute forme de soulèvement était enrayée et il régnait dans la ville une certaine terreur.
    Ne jamais s’opposer au risque de perdre ses privilèges.
    Et ceux qui n’en avaient pas ? Et bien tout naturellement, on leur a fait comprendre qu’ils étaient indésirables et que leur place étaient bien loin d’ici, davantage à l’écart.
    Parqués dans la zone minière et post-industrielle,  ces citoyens indésirables se sont organisés.
    Travaillant dans les usines pharmaceutiques, ils étaient une main d’œuvre servile non négligeable pour les chefs d’entreprise de la ville.
    Peu à peu la banlieue s’est transformée en une immense décharge où se retrouvent pêle-mêle les pauvres, les handicapés, les enfants déformés suite aux manipulations génétiques, les rebelles ou les vieillards sans le sous.
    Ce no man’s land était devenu terrifiant au fil des années, tant pas le nombre des individus que par la violence qui y régnait.
    Certains essayaient tant bien que mal de regagner la cité, conduisant les autorités à dresser un large mur entre les deux zones. Hyper militarisé, tout ceci contribuait à réduire à néant l’espoir pour un individu de côtoyer l’autre côté.
    La politique de A était protectionniste et le plan d’immigration contrôlé fonctionnait à merveille.
    Cette situation avait bien entendu contribué au regain de tension entre les deux zones.
    Le contraste était saisissant, et si les citoyens avaient besoin des rejetés de la décharge pour leurs expérimentations, leurs usines ou l’expression de leurs désirs, les rejetés eux laissaient la haine grandir en eux.





    [PARANO] Mafia AL

    26/06/2007 20:01



    Biographie sommaire:
    ====================


    Sue Lombardo est née à Galway le 9 juillet 1895.
    Née d'un père sicilien, nommé "le padre" et d'une mère irlandaise, Christina O'Neil, Sue Lombardo a connu une enfance relativement agitée en Sicile de 1897 à 1908.
    Sa mère étant restée à Galway, Sue a grandi auprès de son père, souvent en voyage d'affaires et de son frère aîné, Benny.
    Elle a grandit dans les bas quartiers de Catania dans un vieil immeuble délabré.
    Afin de les sortir de leurs conditions plutot misérables, "le padre" multiplie les opérations frauduleuses, s'acoquinant de plus en plus avec les plus grands mafieux de la Ville.
    Le 29 août 1908, une opération tourne mal, et "le padre" décède sous les yeux des deux enfants.
    Ils sont alors renvoyés en Irlande chez leur mère.
    A Galway, ils passent leur adolescence à étudier avec sérieux.
    Benny fait des études supérieures d'art à Dublin, alors que Sue se lance dans des études scientifiques, se spécialisant dans la criminologie.
    Elle est restée traumatisée par la mort de son père et réunit, année après année, des éléments concernant son assassinat. Elle a ainsi gardé des contacts avec les compagnons de son père et s'est infiltrée au fil des années dans le milieu mafieux européen.
    Elle finira par retrouver la trace des assassins de son père après une longue enquête sur les circonstances de sa mort.
    En 1915, alors âgée de 20 ans, Sue décide de quitter l'Irlande pour Chicago.
    C'est là bas qu'elle se vengera, elle en a fait le serment.
    Une fois arrivée sur place, elle retrouve certains amis de son père, les Capone.
    Elle restera sous leur protection un certain nombre de mois, le temps de faire sa place.
    Employée dans le Chicago Herald Tribune, elle s'occupera de la rubrique des faits divers, s'informant au jour le jour des moindres faits et gestes de ses ennemis.
    En janvier 1918, elle rencontre un homme, Vincenzo Baldini, frère d'Antonio Baldini.
    Si Vincenzo est le frère d'Antonio, il n'a pas le même caractère que son ainé.
    Bien au contraire. Vincenzo rejette toute la violence que porte l'histoire de sa famille et ne rêve que de s'en détacher
    Le coup de foudre entre Vincenzo et Sue est immédiat. En juillet 1918, les deux amoureux se marrient.
    Ils montent ensemble un hôtel-restaurant à Brooklyn, coupant tout lien avec les mafieux.
    Travaillant d'arrache pied, les deux jeunes gens construisent leurs avenirs, pleins de rêves dans la tête. Vincenzo calme le désir de vengeance de Sue et emploie toute son énergie à la faire rêver.
    Mais un triste matin d'octobre, l'hôtel subit une attaque terroriste.
    La mafia a rattrapé le jeune couple. Ils ont eu un autre Baldini.
    Vincenzo ne survivra pas à ses blessures.
    Sue comprend alors que rien n'est finit, que ses projets d'avenir n'étaient qu'utopie.
    La douleur de ce nouveau décès ravive alors les plaies de son enfance.
    Sue décide de retourner dans l'Irlande de son adolescence.
    Employée dans un Pub,elle se reconstruit tout en gardant en mémoire les souvenirs de ces jours heureux aux Etats Unis. Une nouvelle famille composée d'amis solides... durant ces quelques années, Sue devient plus forte, moins abattue.
    Cela devient alors une obsession. Repartir là-bas.
    Ne pas rester sur cet échec. Un beau matin de mai, Sue décide de plaquer l'Irlande, sa famille de coeur, ses amis pour une nouvelle vie.
    Arrivée à Chicago, elle ne sait où aller.
    Elle ne connait plus personne. Pourtant, elle est reconnue comme une Baldini.
    Baldini... Ce nom lui fait mal au coeur. C'est à cause d'eux... Les Badini... C'est à cause d'eux qu'elle a perdu son amour. Comment leur pardonner? Non c'était impossible. Vincenzo est mort à cause de son nom, à cause de sa famille.
    Ils ont voulu faire de lui un mafieux à leur image... il n'a jamais été comme ca Viny...
    Viny c'était un rêveur. Chicago est venu le tuer jusqu'à Brooklyn, Sue viendra jusqu'à Chicago pour mettre à feu et à sang cette ville.

    Description morale:
    ===================


    Sue a connu une enfance plutot sombre. Elle a connu la misère, la faim, les difficultés au quotidien.
    Sa famille était pour elle son seul repère. Son père bien qu'autoritaire, lui a enseigné les valeurs qui aujourd'hui la porte. Le respect, la générosité, la bienveillance sont intimement liés à ce qu'elle exige des autres, c'est à dire la fidélité, l'honnêteté et le soutien.
    Si ses valeurs sont positives, Sue reste animée par la haine envers ceux qui la déçoivent. Elle ne supporte pas la trahison et fait payer l'hypocrisie au prix fort.
    Sue a appris le maniement des armes depuis sa plus tendre enfance. Avec son frère aîné, elle s'amusait à remonter les mitraillettes le plus vite possible dans la cour de son immeuble.
    Au fil des années, elle a appris à manipuler les autres pour arriver à ses fins.
    Sue est davantage calculatrice qu'impulsive. Pour elle, la vengeance est un plat qui se mange froid.
    Elle peut cependant perdre le contrôle et laisser transparaître une certaine violence pouvant aller jusqu'au meurtre dans certaines circonstances.
    Ces écarts de conduite ont été observés à quatre reprises à diverses périodes de sa vie (à 8 ans, à 14 ans, à 19 ans, et à 24 ans).
    Depuis l'attentat contre son mari, Sue n'est plus vraiment la même. Vincenzo l'apaisait, maintenant, elle est sans cesse sous tension.
    Les limites qu'elle s'était fixé sont sans cesse repoussées, l'entraînant toujours plus vite et plus loin dans la débauche, la luxure et le vice.
    Sue monte de toutes pièces et avec lucidité son plan, en détruisant ses peurs et ses pudeurs dans un seul objectif : les faire payer.

    Activités:
    ==========


    Formée aux sciences criminelles, Sue n'en est pas moins une littéraire.
    Lorsqu'elle est arrivée à Chicago, elle s'est tournée vers le journalisme, ce qui lui a permis de rencontrer beaucoup de monde en très peu de temps tout en se tenant informée de ce qu'il se passait dans la Ville.
    Lorsqu'elle a rencontré Vincenzo, Sue s'est alors occupé de l'hôtel de Brooklyn.
    Après l'attentat, il fallait tout recommencer à zéro.
    Sue a alors quitté Brooklyn pour l'Irlande.
    Brooklyn sans Vincenzo, ca ne rimait plus à rien.
    L'Irlande c'était le calme, le repos. Et des rencontres aussi. Rencontres qui allaient changer sa vie.
    Et puis à nouveau le départ. Et puis Chicago.
    Elle n'est pas revenue pour rien.
    Sue arrive un projet. Et une nouvelle identité.
    Elle ne sera plus la Sue Lombardo, épouse Baldini. Non. Elle est désormais Kelen.
    Membre de la Triade, sous la coupe de Talion.
    Inutile de lui parler de la famille Baldini. C'est ce qu'elle rejette plus que tout.
    Les Baldini ont tué son amour, elle tuera les Baldini. La Triade lui ont offert une protection, une vraie famille. Kelen saura leur rendre. C'est là la moindre des choses.
    Mais elle n'est pas revenue juste par simple vengeance contre les Baldini.
    Dans sa tête ont germé des projets, des envies.
    L'hôtel de Brooklyn, il existera demain à Chicago. Elle se l'est promis.
    Elle reconstruira pierre après pierre l'empire qu'elle avait rêvé.
    Aujourd'hui, Kelen doit prouver sa loyauté envers la Triade et s'y impliquer. C'est là sa première mission. Peu importe les moyens, l'important, c'est le résultat.





    [IVY] ((Excitation en trois actes))

    27/06/2007 12:52



    Cœur battant au rythme des bpm, agitation frénétique de corps convulsant, trois coups sanglant vont bientôt résonner dans l’antre de l’alcôve.

     

    Premier acte. Sourires hypocrites et baisers forcés, au milieu de cette jeunesse surexcitée, il faut se présenter. Apparaissez au milieu de cette assemblée diabolique, votre objectif ce soir sera d’attiser le désir des plus excentriques….

    Captivez l’attention, devenez l’acide de leur soirée, éblouissez leurs yeux vitreux depuis longtemps imperméables à la moindre humanité… Imprégnez vous du son, respirez en cadence, ce sera bientôt le rythme de votre jouissance…

    Engagez la conversation, inventez vous une existence et sans la moindre hésitation, devenez Autre… Pervertissez vous dans un élan de folie… Existez différemment…Forcez les portes de leur cœurs cristallisés.

     

    Second acte. Rentrez en contact avec leurs corps, faites vous caresses, faites vous baisers.

    La chaleur de votre peau saura probablement les rassurer…Vos étreintes deviennent orgies et chaque main qui effleure devient électron libre du plaisir…Souffle court, respiration haletante, l’excitation devient étourdissante…

    Langues entremêlées, quelques mots suggérés et des promesses d’extase au fond de vos yeux

    brûlant d’intensité… Poupées et pantins dansant électrisés par leurs envies à demi voilées…

     

    Dernier acte. Explosez les barrières, anéantissez la distance de sécurité, mettez vous en danger, oubliez la pudeur. Redevenez vous-même,  investissez leurs corps, magnifiez le votre…Respirez profondément, prenez la mesure de votre Bonheur… Devenez substitut de leur drogue, suscitez l’addiction totale, étourdissez leurs têtes…La sang battant dans les tempes anesthésiées par des inhalations répétées d’une excitante envie de s’évader…

     

    Une nuit de plus… Brûlée par les deux bouts…. Un tableau brillant et brûlant, des heures explosées par l’excès,  le plaisir et l’ivresse…

    Beauté hautaine de volupté et de tendresse…Si nos espoirs s’envolent aussi vite que les colombes dans le ciel, nous nous raccrochons à ce qui nous reste : notre envie de consumer

    nos vies pleinement et intensément tandis que d’autres petites étoiles abandonnées dansent seules dans leurs obscurités….

     






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