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((Entrainement affectif))
27/06/2007 09:55
--[PILE]-- Kelen
Besoin de rencontrer, de parler. Beaucoup parler. Dire à quel point j'étais brisée. Besoin que l'on m'aide à m'évader. Je prenais toutes les mains qui se tendaient, des plus maladroites au plus protectrices... J'attendais celui qui saurait me pousser à me détacher de ce qui me rongeait...
Alors j'ai multiplié les rencontres... on m'a appris à penser à moi, à prendre du plaisir, à me chercher un avenir. J'ai mis des mots sur mes peurs... et contre toute attente, j'y ai vu des solutions. Pour une fois je n'attendais rien d'eux, mais ils m'ont tout donné.
J'ai écouté leurs histoires... des enfants cabossés, des montagnes à gravir et au final les mêmes angoisses que moi.
On m'a tendu la main, j'ai voulu le faire moi aussi... trop d'amour à redonner. Je me suis mise à écouter les gens pour les comprendre... Et au final, même si j'étais toujours aussi seule, je ne l'étais plus vraiment et cela changeait tout.
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--[FACE]-- Maël
C’était la flamme du baiser de le passion
Je prend des notes, je compte les points, je suis un statisticien. Franchement, cette fois il y a de quoi se laisser convaincre.
Bon score.
Mais que je calcul veut il dire que je désir trouver ?
Je dis que je ne cherche pas mais pourtant au début je me comporte exactement comme si je cherchais.
Je flash. Oh certes le stroboscope s’éteint vite, mais je flash.
Je dis des choses assez ambiguës pour que ça dérive en sexe ou en amitié.
J’ai envie de rassurer l’entourage en leur rappelant que seuls les petits plaisirs comptent ou me mettant tout sur le dos. Même si en vérité c’est eux qui ne sont pas assez bien pour moi.
Même quand je ressent quelque chose de fort ce n’est pas assez et je le boude.
J’aime le plaisir, mais j’ai toujours peur d’être déçu. Que se soit jste bien. Je préfère la version qui n’as pas d’obligation de résultat.
Je me sens moins exigeant.
Pourtant,
Pourtant je suis obligé d’avoir un panel restreint de choix dés que j’aborde qui que se soit, car tôt ou tard question de lui révéler se posera et si je ne le peux pas alors je lui en voudrais qu’il ne m’aie pas donné la confiance suffisante pour le faire.
C’est le genre de truc qui gouverne ma vie et coupe tes possibilités j’ais l’impression qu’il ne me reste que les truc de merde.
Je ne peux même pas en profiter pour faire la sélection, ce sont eux qui font la sélection pour moi.
Je prend ce qui reste… Mais quand enfin j’ai une vraie possibilité je fonce ! car enfin je ne suis pas un second choix.
Car sinon je ne vivrais plus.
Tout ne serait plus que questions.
Sur tout et je ne fais rien.
Et j’en deviens parano, le moindre regard, phrase je le prend pour moi. Et quand je suis en public…
Pour ça aime pas le sexe, car je l’envisage d’une manière dont aucune fille hétéro ne peut l’accepter. Pourtant ça n’a rien de pervers juste de diffèrent. Une différence qu’aucune jusqu’à présent ne sera prête à accepter. Et si j’essaye de le cacher, elles sentent immédiatement et se rétractent sans même savoir pourquoi.
Ca doit leur faire une sorte de chatouille malsaine qui les avertit de couper cours avant que… Avant que rien, en fait !
Ce ne serait pas désagréable non plus.
Je ne veux pas multiplier les rencontres car je serais que je ne serais que plus déçus, je me comprends moins bien quand on me déçoit.
Il me faudrait une téméraire, une compréhensive, une fille géniale quoi qui se moquerais de savoir à qui elle donne la main. Mais qui le puisse simplement. Qu’enfin coexistent les éléments du baiser émoussé de la passion.
D’abord casser la solitude et puis les peurs et enfin me retourner vers mes meilleurs dossiers, ce qui enfin prendront visage humain débarrassé des deux premiers facteurs…
Pour avoir trop connu ce moment du baiser où alors que tout collait la fille préfère s’éclater la tête dans le mur dans un mouvement de recul que de voir nos lèvres se toucher, je suis devenu le comptable de l’amour.
Apportez moi vos factures et on verra pour les crédit d’impôt…
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((Basses tensions))
27/06/2007 09:53
--[PILE]-- Kelen
Se croire invincible est une douce folie. Aussi dur que l'on s'est construit, il suffit parfois d'une zébrure dans le coeur pour imploser. Si jamais j'avais su que rien n'était acquis, j'aurais surement fait plus, j'aurais surement grandit plus vite, cru moins mais au final conservé plus de choses. Mon inconscience m'a poussée dans des tourbillons...
Je croyais tant que mon alter et moi, on était les mêmes... Ce jour là j'ai compris que l'on ne peut jamais poséder l'autre, et jamais présager de ses réactions.
Inextricable situation où la haine fait concurrence à l'amour et où la tendresse est concurrencée par les coups.
Cherchant ses limites, j'ai compris les miennes. Je comprenais rien à l'amour... j'étais novice dans les rapports humains... Aucune arme... aucune protection. Ma tête était au bord de la surchauffe...Prête à exploser... jetant à terre les quelques lambeaux de ce que je prenais pour de l'amour.
Pourquoi existait-il cette résonnance avec le passé? POurquoi suis je passé de spectateur à acteur? Pourquoi je n'ai rien fait pour m'échapper?
A force d'encaisser les coups au coeur, lorsque le coup au corps est arrivé, je l'ai presque senti plus doux... Est ce que j'étais si insupportable? Rien n'arrive sans raison. Mon sang sur les mains, c'était comme si je n'attendais que ça. Je payais enfin pour tout le reste.
Soumission volontaire à l'autre. Besoin de me reposer sur les autres. Et les autres c'était lui. Marre de m'opposer, marre de dire non, marre de lutter. Finalement, ce n'était rien. Une fois de plus, une fois de moins.. j'avais fait ça avec lui des centaines de fois avec bonheur... Pourquoi en faire toute une histoire? A force de laisser l'esprit vagabonder, on finit par se distancer de son propre corps. Et si les gestes sont rudes et le rapport violent, je finissais par ne plus y penser. La prison était psychologique. J'entretenais un lien infernal...un asservissement moral... convaincue que sans lui je ne serais plus, tellement je n'étais rien avant lui.
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--[FACE]-- Maël
C’est à travers l’autre qu’on se connaît.
Pourquoi craindre qu’être pareil que quelqu’un signifie qu’on va chercher à le posséder par nos ressemblance ?
Nous tous, qui peut se dire initié de la grande confrérie de l’amour ?
Même pas un hippie.
Pour être expert, il faut de l’expérience, pour en avoir, il faut multiplier les amours. Donc si on les multiplient c’est qu’ils ont échoué ou que l’on est un maso.
Être un no sex, vous offres la distance et l’objectivité. Mais peut on savoir ce qu’est l’amour si on ne le ressent pas sa concrétisation physique. Je ne parle pas d’orgie, juste de passion physique. La passion n’est pas qu’immatériellement psychique.
Ceux qui confondent sexe et amour, auront certes l’expérience de l’autre, mais certainement pas celle de l’amour.
Les grand romantiques ne sont que théoriciens…
Alors qui, qui peut prétendre s’y connaître en amour.
Savoir ce que c’est, quels visage ce beau diable peut prendre, comment ça doit se vivre, sous quelle forme frappe t-il.
Il n’y a rien à savoir sur l’amour si ce n’est que tout est possible.
Il peut être tardif ou soudain, immédiat ou absent.
On peut même peut être aimer sans amour.
Aimer parce qu'on vous aimé comme jamais.
Être amoureux de l’amour mais en pas le pratique.
Aimer quelqu’un qui ne vous le rendra jamais.
Il peut naître et disparaître en un contact physique.
Le contraire de l’amour n’est pas l haine mais l’indifférence.
Tous les sentiments fort peuvent conduire à l’amour.
Il demande son rythme, différent, à chaque prise.
Seul le néant n’y conduit pas.
Mais le vide n’est que sidéral.
En nos cœur, en nos corps, en nos âmes, en nos esprit, il subsistera toujours un matériel prêt à se transformer en amour, à tout moment, avec n’importe qui, sans que nous puissions le retenir bien longtemps finalement.
Rien ne se perd tout se transforme. [Lavoisier]
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((Pulsations))
27/06/2007 09:52
--[PILE]-- Kelen
Dans ses yeux j'existais... Je devenais enfin visible. Visible... Fuyant inlassablement le contact, je redoutais la confrontation à mon image. A un moment donné, il fallait se jeter.
Foncer dans l'inconnu, s'y confronter. J'appelais l'indépendance, me libérant de mes chaînes familiales... Cherchant à fuir, les peurs grandissaient en moi... Solitude insupportable... Pourquoi tant de transparence... Pourquoi je ne comptais pour personne?
A travers lui, j'ai cru. Pour lui, je me suis mise à penser à moi Cru que je pouvais apporter quelque chose à quelqu'un, produire du bonheur... pour moi et les autres... A force de se dire que l'on est rien on finit par s'oublier... A ce moment là, il m'a simplement rappelé que j'étais.
Bouffée d'oxygène...prendre possession de mon corps, de mon coeur, de ma vie.Se projeter pour la première fois... Prendre du plaisir... le donner. Sentir son coeur battre, sentir le manque... D'expériences en expériences, je grandissais.
C'est en regardant ses yeux que j'ai appris à aimer... C'est dans ses bras que la femme que je devenais s'exprimait.. C'est en portant son enfant que de fille à mère je suis passée...
Je voulais construire ... J'ai construit sur du sable...
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--[FACE]-- Maël
Dis-moi, m’entend tu ?
Attend, je vais me rapprocher.
Tu m’entend mieux là ?
Ces rites de passages, il ne faut pas les regretter. Jamais.
Ces rites de passages, toujours de neuf il faut en chercher.
Ces rites de passages, se sont eux qui nous font évoluer.
Ces rites de passages, se sont eux qui nous apprennent à éprouver.
Ces rites de passage :
Entre 9 et 15 : l’âge de la marche.
Entre 12 et 18 mois : l’âge du premier papa et maman
A 3 ans : l’école maternelle
A 6 ans : la première petite copine
De 9 à 14 ans : la puberté
17 ans la première relation sexuelle
28.6 : âge moyen du mariage
1.9 : nombre d’enfant par femme
Les échecs ? Pas d’âge.
L’envie de ne plus jamais recommencer : hors d’âge.
Les expériences d’un soir : tout le temps
Les sacrifices de raison : beaucoup trop
Un rite de passage c’est un cap après lequel il est sensé se produire un évènement si transcendant que nul retour en arrière n’est plus possible.
Un rite de passage doit pouvoir imposer à vous une décision que vous n’auriez pas prise autrement.
Un rite de passage c’est la découverte d’autres sensations.
Un rite de passage c’est l’alpha est l’oméga.
Mais jamais il n’est privatif, il peut repousser, borner, aveugler, pour plus ou moins longtemps mais tôt ou tard un autre rite de passage surviendra et rééquilibra ce que le précèdent à défait pour le rendre de nouveau possible et permettre de se retourner vers ce qui est passé sous le pont depuis.
Un rite de passage n’est pas une porte close jusqu’à l’oubli.
Des rites de passages il y en a toujours de nouveaux.
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((Voler de ses propres ailes))
26/06/2007 19:54
--[PILE]-- Kelen
A force de vouloir s'enfuir, on finit par atteindre son but et presque à regretter de l'avoir atteint. Peur de se retrouver comme à sept ans, avec tout à (re)construire. Et puis finalement, lorsque les ailes se déploient, c'est d'autres horizons qui se dessinent...
Mais toujours ce décalage. Pourquoi ainsi? pourquoi si tôt? A force de se comparer aux autres, on se sent anormal...
Culpabilité... Et si j'y étais pour quelque chose? Non, finalement c'est eux qui me font honte. Je suis simplement une victime consentante.
Mais maintenant que je me suis jetée dans les airs, qui viendra me rattraper si je m'éclate au sol?
Mieux vaut un choc violent ou un aterrisage en douceur dans l'eau, quitte à se noyer progressivement?
Moi j'ai choisi un mélange des deux... s'éclater au sol, puis se jeter dans la Seine...
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--[FACE]-- Maël
A vouloir tout fuir on finit par réussir et a avoir tout quitté.
Je suis un ange, un ange blond aux yeux bleus qui passe dans vos vies.
Attention, après moi, la mort.
Je suis coriace.
Et pourtant cet ange brun kamikaze, qui fonçait en piqué vers le sol…
Je vous assure c’était bien un ange.
Je lui aie demandé pourquoi. Elle m’a répondu je ne mérite pas.
Elle fuyait, mais qu’est ce qu’elle fuyait ?
J’ai su la rattraper, ensemble nous avons volé à la même vitesse de croisière.
Je voyais ses ailes se crisper, à chaque battement, elle avait dépassé le stade de l’épuisement. Depuis combien de temps persistait elle en ce vol plané ?
Vingt ans, je crois. Et elle est si jeune…
Pourquoi ne pas atterrir alors qu’une à une ses plumes se désagrègent.
La peur que même le paradis ne soit pas assez bien, m’a-t-elle répondu.
Et qu’alors si même ça ne pouvait le seoir, il ne lui resterais aucun espoir.
De monde en monde on a voyagé, elle ne voulait pas de moi et je me suis entêté.
Avant même qu’il n’y aie la moindre pensée entre nous, nous n’étions déjà plus sur la même ligne de vie. Pourtant on aller au même endroit et ensemble. Alors que manquait il à notre envolée terrible ?
Nous n’avions même pas eue droit avoir le temps de notre côté.
Elle était la victime de ces oasis imparfaite ou ne nous pouvions nous arrêter. Parce que nous on savais…
Mais on le voulait bien il aurait suffit de s’arrêter de battre des ailes.
Mais nous étions deux petites fusées…
Jusqu’à ce que dans sa chute elle ne me laisse être entraîné et m’empêche de plonger pour la sauver.
Je ne peux sauver personne alors que si peu me sont chers…
J’aurais voulu être là, je n’y aie pas été…
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