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VIP-Blog de koralik
Kora-52251@hotmail.com

  • 96 articles publiés
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  • Créé le : 17/05/2006 20:36
    Modifié : 03/10/2009 00:09

    Fille (26 ans)
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    ((S'individualiser))

    26/06/2007 19:47



    --[PILE]-- Kelen

    Il semblerait que vers sept ans je sois devenue moi.

    Avant cet âge, j'étais sans être.
    A sept ans, je les ai détesté.
    Ils m'ont dit d'abandonner mes amies, ma vie, ma ville, ma région pour commencer autre chose ailleurs au milieu de tours de béton tout juste oxygénées...
    J'ai cru étouffer dans cette ville qui m'était inconnue.
    Je suis devenue "moi" quand j'ai su que j'étais seule.
    Lorsque l'on a tout à recréer, on se heurte à la réalité.
    Efforts pour s'intégrer, s'immmiscer dans la vie des autres.
    Efforts pour aller vers les autres, pour se réinventer.

    J'ai haï ceux qui ont anéanti mes repères, l'évidence de mon existence et le confort de mes petites années.

    A sept ans et un mur devant soi. Ce ne sont pas mes larmes de crocodiles qui m'ont sauvée.

    Il était temps de construire des défenses en béton armé...

    ========================================================

    --[FACE]-- Maël

    Le béton appel le béton.
    Construisez un mur, le voisin en fera un plus grand pour que sa vue ne soit pas gâché par le votre.
    Se sentir comme une valise en nubuck dans les bagages parentaux, ça vous tanne le cuir.
    C’est l’empreinte qui fait de l’enfant un dur à cuir.
    Ne pas être écoutée, n’être qu’une pièce montée que l’on rassure comme un chiot perdu.
    Être traité comme moins qu’un gosse réfléchi et au final devoir se débrouiller comme un adulte car rien ne suit. C’est un insupportable paradoxe, car on vous traites toujours à l’opposé de l’état d’esprit dans lequel vous êtes.
    Comme un gosse quand vous êtes plus adulte que les adultes.
    Comme un adulte quand vous avez besoin du réconfort d’un gosse.
    Au final ce n’est qu’un truc de grande personne pour ne pas voir leur propre incapacité à se gérer eux-mêmes et plus encore la vie de ceux qui dépendent d’eux.
    Et après ça comment vouloir encore dépendre affectivement de quelqu’un si même ceux qui sous adrénaline sont sensé savoir pulvériser un mur de béton pour vous sauver… Comment croire que ceux qui peuvent le plus faire attention à vous, vous abandonnent à vous-même.
    C’est étouffant et l’on étouffe tout ce qui fait qu’un jour on sera pareil.
    On brise le cercle.
    Et en le faisant s’en rapproche tant.
    Et ça encore c’est la faute des parents.
    L’innocence se perd.
    Et ça vient toujours d’eux.
    Parce qu'après même les clôtures de squares aérés ressemblent à de sordide palissade de ruelles malfamés.





    ((Fragmentations))

    26/06/2007 19:46



    --[PILE]-- Kelen

    Quand je m'imagine raconter le passé, il vient en moi des images, des flashs, des sentiments mélangés.

    Est ce que le passé s'est explosé en mille pièces?
    Dois je mettre les pièces sur la table, une à une, pour reconsituer le puzzle?

    J'ai peur de devoir reconstituer un tableau malsain d'un artiste bohème et paumé.
    J'ai peur que l'esthétique en soit altérée.

    Avez vous réellement envie de voir ces pièces abîmées?
    Un passé fragmenté... des envies altérées... des rêves abîmés...

    Si je me lance dans cette reconstitution ambitieuse, serez vous là pour me ramasser et me réanimer?

    Serez vous là pour m'aider à fixer? Pour m'empêcher de tout brûler?
    Je crains de devoir tous vous tuer une fois que vous saurez...

    Défragmentez moi pour que je puisse enfin reconstruire mon passé...


    ==============================================================

    --[FACE]-- Maël

    Une pièce humide,
    Quelques cafards,
    Des jouets.
    Tous, sauf un,
    Celui là est un puzzle d’adulte.
    Il repose sans doute pas en paix, sous le lit.
    Enfin en partie, seulement.
    On retrouve aussi une pièce sur le canapé, la forme de celle-ci semble marquer la présence du dernier étranger de passage.
    Et puis on en trouve une à côté de la poubelle, son état est irrécupérable mais on l’aura quand même jeté par mégarde. Le destin faisant, tombée à côté du sac. Et s’éternisant loin des siennes. Pauvre petite pièces, laissé à l’oubli, sous clé qui plus est.
    Une autre pièce manquante à été emportée dans son repaire par un cafard, il s’en est porté acquéreur à jamais, refusant de le partager, il la veut pour lui seul désormais. Il fais payer quiconque s’en approcherait.
    Ces pièces sont perdues pour toujours.
    Les autres forment un petit monticules.
    Des coins arrachés pour avoir trop servis.
    Des tâches de cafés formant des nappes marron : un motif supplémentaire à reconstituer.
    Des tâches il y en a beaucoup. Preuves que se puzzle ne sors pas de la boite. On a réussit à le construire. Et on s’en est servit pour autre chose que sa fonction. Mais ce n’est pas ça qui l’a abîmé.
    Ces marques là sont celles du vécu, nullement des dégradations. Elles rajoutent du caractère. En font une pièce unique. 
    Et puis il y ces parties proéminentes, celle qui s’enfoncent dans les autres, vont de l’avant. Elles sont presque toutes cassées. Elles ont été remplacées par des trous comme les autres.
    Ces parties saillantes ne demandent qu’à exister, à s’emboîter, mais il y a tant de trou, que sur quatre face, il y a trois chance sur quatre de tombé sur le vide. Pourtant la pointe est bien là, prête à agripper l’assembleur patient qui saura tourner les pièces dans tous les sens.
    Jusqu’à parvenir à former un nouvel ensemble.
    Ce ne sera plus le puzzle d’antan.
    Il n’existe plus.
    Et il a perdu tout son attrait ludique.
    Il sera moins beaux qu’un neuf.
    Mais aura l’attrait du vécu.
    Il n’as besoin ni de colle ni de ciseaux, on peut le prendre tel quel.
    Il est apte au service.
    Ce puzzle amoché, de bric et de broc, mais encore entier.





    ((Hésitations))

    26/06/2007 19:45



    --[PILE]-- Kelen

    Hésitations avant de tout balancer...


    Crainte de s'exposer aux yeux des autres, ces autres avec lesquels on a tant de mal à communiquer...
    Parce que laisser les mots filer c'est se dénuder, peut-on craindre des voyeurs bien cachés?

    Crainte de ne pas dire ce qui est vraiment capital...Peur de passer à côté de ce que l'on est vraiment venu raconter.

    J'hésite parce que je me perds.
    J'hésite parce que je me cherche.
    J'hésite parce que je m'abandonne.

    N'allez vous pas en profiter pour m'étourdir?

    ========================================================

    --[FACE]-- Maël

    Il y a cette petite lumière, c’est un appartement de quartier, au dessus d’une pizzeria, se pourrait être Montmartre.
    Les volets sont toujours fermés.
    Non pas les siens, eux sont toujours ouvert.
    En fait tout le quartier est noir. Sans vie, sans âme. Sauf ce petit appartement où l’on se sent comme dans un loft.
    On entendrait de l’extérieur une voix égrener quelques mots comme un sablier pesant ses grains pour ne pas tronquer le décompte.
    Par ce jour, on entendrais beaucoup de choses, si tout autour n’était pas désert.
    Rien n’entre ni ne sors parmi les persiennes.
    Cette fenêtre, sans doute indécemment, ouverte est une jalousie.
    Une jalousie dans un monde où même les remontés épicés des pizzas sont aseptisées.
    Et un jour, en face, nouveau venu, un inconnu sans doute, ouvre à son tour une lucarne.
    Fenêtre sur âme en vis-à-vis.
    C’est là le fabuleux destin de la fille-lumière du deuxième.
    D’un coup tout le monde ouvre, c’est l’effet de mode !
    Mais la routine d’avant…
    Et cette lumière en face…
    Comment s’y habituer…Faire avec…
    Aveuglée…
    Désormais, la nuit  ne sera-t-elle pas celle qui ferme ses volets…





    ((Alter Ego))

    26/06/2007 19:42



    --[PILE]-- Kelen

    Si mon Moi doit s'animer dans une partie égotripée, peut on craindre que le "je" prenne une forme inespérée?


    Se jeter vers les autres. A-t-on le droit de paniquer? A-t-on le droit d'hésiter?
    L'autre est peut être un double, un hologramme d'humanité... Et si jamais on se trompait?
    Si l'autre n'était que son alter altéré, qu'un amas de ses propres peurs putréfiés?

    C'est un ego qu'il est difficile de conjuguer...
    POurquoi le *je* est il si difficile à exprimer?

    Parce que je doute?
    Parce que j'ai peur?
    Parce que j'appréhende?

    Pourquoi mes "je" sont ils toujours suivis d'interrogations?

    Et si en l'autre, je trouvais finalement la clé?
    La clé pour comprendre qui je suis et où je vais?
    Autant ne rien cacher.
    Autant être soi.
    Autant rester toi.
    Autant demeurer moi.

    ========================================================

    --[FACE]-- Maël

    Je suis sa sœur jumelle.
    Pardon, siamoise pour être exact.
    Je me fiches d’être votre freak, alors je vous le dit d’entrée.
    C’est elle qui a eue les tripes.
    Dés le début elle avait tout… Nous sommes tous égaux… Jusqu’à ce qu’on vienne au monde…
    Je la vois hésiter sur le fait même de pouvoir hésiter…
    Elle a des jambes pour courir, elle peut tomber, elle pourra toujours se relever.
    C’est un luxe. Ses pensée sont un luxe que je ne peux me permettre.
    Elle a des autres vers qui se jeter. Je ne peux même pas avoir de vertige car pour moi-même le vide n’a aucune existence.
    Ma peau est couvert de tes escarres…
    Je le sens si fort quand tu vis !
    On la gifle et c’est moi qui aie mal…
    Pourtant je ne connais la douleur que par petites perfusions.
    La communion de pensée, ça vous parle ?
    Je suis dans ses gestes.
    C’est moi sa crainte embryonnaire.
    Elle ne sais même pas que j’existe, on ne le lui a jamais dit.
    Pendant que rabougrie, je me décompose dans un lit de mouroir, elle vit pour nous deux.
    Je suis ta clé.
    Elle est moi et je suis elle.
    Et pourtant elle l’ignore.
    Et à cause de ça je suis la seule moitié qu’elle ne pourrais jamais trouver même sans chercher.
    Le Freak, c’est moi. Ne l’oublie pas quand tu vis.





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