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((Tremblement))
26/08/2007 05:40
Soubresauts d'un corps en overdose. J'ai mal. J'ai mal.
Est ce que tu écoutes ce que je te dis? Hey mais réveille toi ! Je t'ai dit que j'avais mal!
On parle d'amour... Moi je pensais te connaître. Je t'imaginais plus honnête. Là dans l'histoire tu m'as oubliée. Tu penses qu'à ton putain de plaisir. Et moi? J'ai plus qu'à pleurer?
J'ai mal. J'ai mal. Tu m'entends pas ou quoi? Ca sert à quoi ces larmes, dis moi? Je pensais pas être à ce point transparente. J'ai beau crier, toi t'accélères la cadence!
J'ai plus mal. C'est fini. Toi tu continues toujours, tu me laisses même pas de répit. Dans tes yeux, y'a plus d'amour, y'a plus de tendresse. Dans les miens, il n'y a qu'une muette détresse.
A quoi tu penses quand tu me fais ça? Tu crois que je t'appartiens? Que tu me perdras pas? Dans ma tête, tout se mélange. Je voudrais m'enfuir, quitter tes transes. A l'intérieur, y'a tout qui se meurt. T'as anesthésié mon coeur.
J'ai envie de vomir, j'ai la tête qui tourne. Non tu me donnes pas de plaisir, juste tu me dégoutes. Arrête de lutter, jvais me laisser faire. Pas la peine de s'opposer, jdéclare forfait.
T'as qu'à prendre mon corps, j'te le donne. A moi, il me sert plus à rien, il est devenu autonome.
J'ressens plus à quel point tu me fais mal. Je pleure plus. Même pas mal. T'es plus le plus fort, même si c'est toi qui domine. Ca fait quinze minutes que j'ai abandonné la partie.
Ca t'énerve tellement que j'"arrête de pleurer? Tu supportes pas ca, que je sois plus en train de te supplier? Tu crois que c'est en pénétrant plus fort que tu me toucheras? Si tu savais à quel point j'suis loin de tout ca.
Moi j'ai fermé les yeux. Je rêve. J'attends juste que tu signes la trêve. Tu sens que je t'échappes, que je te désires plus. Tu trouves rien de mieux que de me taper dessus?
Rassures toi, t'es toujours le plus fort. Pendant des jours je garderai des ecchymoses. Et la prochaine nuit, ce sera encore pire pour moi. A chacune des tes intrusions, ca saignera.
Je te dirais peut être plus non, j'arreterai surement de pleurer. J'ai compris cette nuit que contre toi, je peux pas lutter.
Cette fois ci, jte laisse faire, mmon corps jlai abandonné. Mais étrangement il se laisse pas faire, toujours en train de résister. Et toi t'aimes ça quand il se remet à lutter. Ca te donne l'occasion de me saisir avec plus de fermeté.
Aujourd'hui, tu t'en veux, tu regrettes de m'avoir forcé la main. De m'avoir fait pleurer, et d'en avoir abusé jusqu'au lendemain. Moi, je t'en veux de toujours pas comprendre que c'était pas que ca. Que pour moi c'est juste des mois de viol et de détresse dans tes bras.
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((Blocage))
26/08/2007 04:59
Je bloque. Impossible d'oublier.
Je bloque. A quoi ca sert de vouloir les dégommer?
Je bloque. Merde je suis en train de déconner.
Je bloque. Je veux me venger! Je veux me venger!
Je bloque. Mais merde, foutez moi la paix!
Je bloque. Pourquoi toi t'es pas à mes côtés?
Je bloque. Toi là-bas, arrête de me juger !
Je bloque. J'ai trop envie d'aimer.
Je bloque. Je sais plus où aller.
Je bloque. Dans cette vie, on m'a pas appris à respirer.
Je bloque. Je sais plus taper sur ce clavier.
Je bloque. Mais pourquoi je suis bloquée?
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((Routines))
26/08/2007 04:32
Regardez vous fiers soldats! Vous n'avez rien à envier à vos ascendants Votre immobilisme n'a d'égal que votre soumission, Aveugle et aliénante, dans tous vos factices combats.
Car rien n'est réel dans vos prises de position. Vous jouez votre rôle à la perfection. Marionnettes de tissus, vous vous fourvoyez Bercés par des promesses joliement présentées
Ouvrez vos yeux, cessez de baisser la garde! Votre fragilité est déjà détectable ! Pensez un peu à tout ce que vous pourriez faire... Donnez vous les moyens de vous donner des ailes.
Casser la routine. Briser vos chaines. Il est temps de reprendre les rênes. Cessez de regarder de loin votre vie. Prenez en réellement le contrôle Ne subissez plus vos vies.
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((Nuit noire))
26/08/2007 04:24
Entre les blocs de béton, on rassemble nos munitions. Inventaire. Liste. Pointage. On discute un moment. On fait mille projets. On avance nos idées. La nuit s'allonge. Les heures passent. Envie de révolution.
Et puis, il y a les premiers rayons de soleil... Ceux là même qui grillent nos ambitions. Et puis, il y a ce coup de tonnerre... Qui nous ramène brutalement à la raison.
On vide nos esprits de nos espoirs. Retour à nos réalités. Entre angoisse et désespoir, l'amnésie collective nous brise comme un poison.
On se dit que finalement jamais rien ne changera. Fatalisme insupportable qui brise tous les combats.
Si seulement la nuit pouvait rester noire... Si seulement nous ne perdions pas la mémoire...
Peut être que...
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