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VIP-Blog de koralik
Kora-52251@hotmail.com

  • 96 articles publiés
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  • Créé le : 17/05/2006 20:36
    Modifié : 03/10/2009 00:09

    Fille (26 ans)
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    [ * VIDEOS * ] [ * SOUNDS * ] [ * TEXTES * ] [ *POLITIQUE* ] [ *EGO* ]

    ((Coma éthylique))

    26/06/2007 19:53



    --[PILE]-- Kelen

    Lorsque les degrés s'élèvent, les esprits s'échauffent. Agacement mutuel, énervement qui monte crescendo. Et puis la perte de contrôle, violente, inattendue.


    Mieux vaut ne pas être dans les parages... mieux vaut ne pas aller au front.
    Parfois, la prudence est salutaire... Histoire d'éviter de prendre un mauvais coup... ou d'en donner un.

    On diabolise l'elixir rougeâtre tout en se disant que ce n'est qu'un moyen... le bras armé de leur haine.
    A quoi bon verser dans l'évier les litres?
    Le rouge restera de toutes façon comme une blessure ouverte, une plaie sanguinolente, une muqueuse abîmée...

    Inutile de haïr le breuvage, je préfère haïr celui qui en a abusé.
    Et aujourd'hui, je me réconcilie avec ces douces liqueurs qui me permettent de coucher sur le papier mes douleurs et mes rancoeurs.

    Un juste retour des choses...

    ========================================================

    --[FACE]-- Maël

    Alcool, arme à feu, jeux vidéo violent, satanisme, souvent on les montre du doigts.
    Où comment l’instrument devient le coupable.
    J’ai acheté une arme à feu, j’ai bu de l’alcool, j’aime le satanisme et je trouve refuge dans les jeux vidéo.
    Est-ce que ça me rend fou dangereux ?
    Oui j’ai tué dirons certains.
    Non, non et non.
    Le responsable c’est moi, moi et moi.
    Pas  ces choses.
    En outre ce n’étaient que des refuges, retirez les moi et vous me privez de tout.
    Quand on a rien se raccrocher à un mal et en être conscient se peut être suffisant.
    Dans notre esprit on viol et tue. Nous tous. Disaient t-il dans orange mécanique.
    Alors oui, mieux vaut tendre la joue. Coup après coup.
    C’est bien la seule leçon biblique que je retiendrais.
    Celle là et celle de faire couler le vin plutôt que le sang après la messe…





    ((Bouillonnement interne))

    26/06/2007 19:52



    --[PILE]-- Kelen

    Parfois, j'avais l'impression que tout se mélangeait dans mon esprit.

    Est ce que quand tout le monde est fou, on est sensés nous aussi le devenir?

    Je les observais se détruire jour après jour.
    J'attendais quelque chose. Un événement notable, une fin. Quelque chose tout simplement.
    Je craignais que cela ne s'arrête pas et qu'un jour moi, ma soeur ou mon frère on les arrête par nos propres moyens... Des couteaux menaçants, des portes claquées bruyamment, des tentatives de fuite... Nous aussi, nous devenions fous...

    Fou de ne pas être comme les autres... Fou de ne pas pouvoir parler. Fou de devoir paraitre autre que ce que nous étions...
    Et puis à force de faire semblant, on essayait de se convaincre qe c'était partout pareil...
    Je rêvais du foyer d'enfants qui était tout à coté de ma maison... Eux aux moins ne vivaient plus ça...
    Qu'est ce qui serait le plus dur au fond? Rester avec ou vivre sans?

    Quoiqu'il en était... ils nous prenaient notre enfance, nos rêves, nos illusions mais jamais ils n'auraient de prise sur nos coeurs et nos esprits...
    Je me disais juste que ca, ils ne pourraient pas le gâcher.

    Salutaire indépendance psychique...

    ========================================================

    --[PILE]-- Maël

    « Tu es perdu, tu n’es qu’un fou, je t’aurais, je te raterais pas » ces mots résonnent en moi. Et auront à jamais un poids à part de tout autre jusqu’à la fin de ma vie. Ce furent ses dernier.
    Est-ce là folie ?
    Il se trouve que je suis trop impliqué sur ce sujet pour le dire.
    Mais je ne vois aucune folie en l’ultime acte d’amour.
    C’est de l’euthanasie.
    Et elle sera bientôt dépénalisée.
    Mais moi je l’aie vécu dans l’autre sens.
    J’étais celui à euthanasier.
    Comment en vouloir ?
    Un pétage de plomb n’excuse rien, même si on dit trop souvent « untel à péter les plomb » l’aire de dire,: « c’est terrible mais je compatie ».
    Mais parfois l’euthanasie peut feindre autre chose un suicide interposée. Sa propre demande de mort en fait.
    Vouloir mourir quand on pense qu’il y a juste rien après la mort, c’est quelque chose que l’on ne peut se résoudre à exprimer.
    On vit dans un monde où l’on choisit de votre naissance et de votre mort à votre place.
    Penser ainsi c’est voir la vie avec des questions que la plus part des adultes ne se posent jamais, si ce n’est le jour de l’extrême-onction.
    C’est un acte de foi, de courage en fait, c’est oser prendre une décision pour autre que pour soit.
    C’est oser agir en pensant à ce qui peut être véritablement mieux pour le long terme.
    C’est épargner des souffrances.
    Pour tout ça je ne lui en veut pas et m’en veux à moi.
    Le passage à l’acte est le moment où la psyché se libère de ses illusion qui filent directement surcharger les autres centres de nos émotions (ventre (haka) pour les japonais, tripes, cœur, cerveaux, hormones (pour les scientifique), méridiens, shakra…).




    ((Hautes tensions))

    26/06/2007 19:51



    --[PILE]-- Kelen

    Les nuits ont toujours eu quelques choses de spécial.

    Lorsque j'avais douze ans ou treize ans, je suis devenue insomniaque.
    La nuit me paniquait. Je pleurais lorsque tous étaient tranquillement couchés.
    Je craignais de fermer les yeux. Je craignais de mourir, que les autres disparaissent.
    Je redoutais le drame, l'abandon.
    J'avais besoin de quelqu'un près de moi pour me rassurer...

    Je viens tout juste de comprendre d'où cela venait...
    Les peurs, les tensions, les angoisses, tout ça ressortait la nuit venue quand j'étais face à face avec moi même. Mes nuits étaient hantées de leurs disputes, de leurs affrontements.

    Lorsque le soleil se couchait, chaque soir, cela explosait...Inutile de frotter l'allumette, le brasier était déjà préparé... Il suffisait de mettre un peu d'alcool à brûler pour que tout implose dans nos coeurs cabossés.

    Mes soirées étaient rythmées par leurs cris, leurs insultes et leurs plaintes lancinantes.
    Si la plainte était au départ à peine implicite, au fur et à mesure que le temps passait, elle est devenue forte et largement explicitée...

    J'étais le petit repère à leur perdition.
    L'élément fixe qui ne pouvait ni partir, ni se cacher..
    J'étais là. Et j'avais un rôle.
    Au départ, il suffisait de me planter là, entre eux deux pour les stopper.
    Puis il a fallu, leur demander d'arrêter... Puis supplier... et encore pleurer...
    Au fil du temps, je suis devenue transparente, spectatrice habituée de leurs représentations malsaines. Je criais sans être entendue... leurs voix couvraient la mienne...
    J'étais devenue inexistante au point de m'apprêter à trancher mes veines avec ce bout de verre explosé devant leurs propres yeux.

    A quel moment reprennaient ils pied avec le réel?
    Quand ils étaient épuisés?
    Quand l'un des deux arrivait à provoquer une entorse ou un coup visible?

    Je n'ai jamais su ce qui les animaient...mais je sais juste que ces soirs là, ils ont créé des surchauffes dans mon système de valeur...
    Et qu'aujourd'hui, j'ai encore cette tension qui me parcourt le corps la nuit venue...

    Soubresauts de mes arrêts cardiaques...

    ========================================================

    --[FACE]-- Maël

    Quasimodo a besoin d’un Esméralda pour exister autrement que comme un bossu.
    Mais Esméralda existe déjà sans quasimodo.
    Pourquoi en aurait-elle  besoin ?
    C’est par cette question existentielle que toutes les vies de bossues passe.
    Les filles pensent que le démon est sous le lit. Les garçon eux le pensent dans le placard.
    Mais pour les deux, la nuit est sujette à la reconstitution des démons du jours.
    Les rêves ne sont rien d’autre que les pensées et moments du quotidiens.
    Si ce quotidien est heureux alors les rêves le sont encore plus.
    Mais, ô injustice- si le quotidien est merdique les rêves sont à son image. Et celui qui souffre en vrai, n’a même pas de rêve ou se réfugier.
    Ce qui ont tout, ont vraiment tout.
    Ce qui n’ont rien, n’ont vraiment rien.
    De la perte des repères du bien et du mal ne né jamais le bien.
    Un corps qui souffre, sais très bien vous le faire comprendre.
    Normalement c’est un message envoyé pour vous avertir de vous bougez parce que quelque chose cloche.
    Mais le casque bleu n’est pas livré avec le corps…
    Et sur une petite tête brune il est bien dur à porter.





    ((Incorporer))

    26/06/2007 19:49



    --[PILE]-- Kelen

    Mon corps n'a que trop peu de prise sur moi.

    Il est là sans être là.
    J'ai même tendance à l'oublier.
    Jusqu'à ce qu'il se manifeste.
    Ce jour là, à à peine onze ans, mon corps a pris vie. J'ai compris que l'enveloppe charnelle protégeait des organes bel et bien vivants.

    Cette fin d'après midi, j'ai senti mon coeur battre plus que jamais.
    J'ai cru qu'il ne saurait jamais s'arreter.
    Il frappait en moi avec violence comme pour me terrasser.
    Du haut de l'escalier, je me suis mise à trembler sous les cris de ma mère que rien ne savait arrêter.

    J'ai compris à cet instant là que je ressentais ce qui me brûlait le coeur physiquement.
    Une peur transformée en angoisse.

    A cette seconde, je ne faisait plus qu'observer, j'étais "impliquée"...


    ========================================================

    --[FACE]-- Maël

    Elle était encore de cette âge où elle portait des couettes.

    Du jour au lendemains ses cheveux sont tombés en masse sur elle.
    Aucune association voulant capitaliser l’insouciance infantile n’aurait pu l’en protéger. Alors n’aurait il pas été mieux qu’elle soit conditionné dés le début. Le choc, toujours le choc… Est si dur. La douceur, une lente souffrance, parfois c’est mieux ? Quand on est enfant, on oublie tout plus facilement… Ca se traîne moins une souffrance. Même si c’est une lente torture.
    Elle tenait à la main un doudou en forme de dinosaure rose pompadour.
    Elle le berçait l’air jovial, prête à annoncer une bonne note.
    Elle était plantée au milieu de la cage d’escalier. Elle aurait pu valdinguer, sauter, se jeter, glisser, se cogner…
    Mais elle est resté figée.
    « je suis vivant et vous êtes mort ». C’est ce que clamait son cœur.
    Et l’âge de comprendre est si dur, car ne pas comprendre l’indicible  vous fait vous sentir moins que rien.
    Mais la souffrance appel la vie.
    Et les doigts étranglent le coup du dinosaure, le reste ne bouge pas lui. Un œil saute. Puis l’autre. Une oreille arrachée dévale les escaliers. Ici il n’y a pas de sang qui tâche pour le prouver.
    Mais la douleur est réel.
    Le dinosaure tombe entre les deux rampe, s’écrase au sol.
    Personne ne viendra plus le chercher.






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