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((Fascination))
07/10/2007 22:52
Je ne suis pas triste. Non, juré, je ne le suis pas. Je sais que tu vois dans mes yeux quelque chose qui fait mal. Mais pourtant il y a du bonheur.
Tout est une question de point de vue finalement. Je me suis promise de ne plus laisser mes états d'âme me brûler. Je me suis dit que chaque jour, fallait voler ces petits moments de bonheurs égarés. Je suis chercheuse de pépites de bonheur. Voler l'instant. POur en garder qu'une sensation au goût d'éternité.
Cette nuit, je l'ai encore fait. Petits moments comme des parenthèses, des bouffées d'oxygène inespérées. S'attendre au pire, c'est être surpris par trop de bonheur. Alors pourquoi de la tristesse? C'est seulement de la mélancolie.
Des ponts qui s'élèvent entre passé et présent. L'intrusion de bonheur ca fait réfléchir. Parce qu' au final, on sait bien que ces pépites de bonheur, c'est épéhémère. On s'attend à voir s'abattre le rideau de fin comme une mise à mort de l'âme.
Pourtant j'attends rien. J'espère rien. Je sais bien que ca peut pas continuer. Et ca me rassure presque de savoir que cela ne peut être autrement.
Mais en même temps ya ce sentiment qui me submerge. Probablement le seul que je puisse ressentir. C'est ce sentiment d'être tellement étrangère à ma propre vie.
C'est celui qui me fait observer ma propre vie comme on observe celle des autres. De loin.
Je le vis comme ca. De loin. J'ai ce fatalisme insupportable qui me colle à la peau. Je me dis que c'est pas pour moi ca. Tout ce bonheur. Il est cruellement insaisissable. Je m'attends à le perdre comme on perd tout le reste.
Je vis sur le fil moi, en équilibre. Y'a jamais eu de base nulle part. Aujourd'hui ici, demain ailleurs. Ya ces gens qui défilent dans ma vie comme les acteurs d'un magnifique spectacle. J'aime regarder les gens pendant des heures. Les écouter. J'aime les acteurs qui ne jouent pas la comédie. J'aime les monologues nocturnes. Ceux qui font frissonner. Parfois j'ai envie de plus. Envie de me jeter sur scène et de ressentir avec vous tous. .
Mais jsuis pas courageuse pour ça. La dernière fois que j'ai joué, la pièce s'est transformée en tragédie. Alors je reste à coté. au milieu du public.
J'essaye bien de capter ton regard, mais toi t'es déjà plus là. Je sais que tu m'inviteras pas à monter sur la scène. Je sais que tu disparaitras une fois venus les premiers rayons du soleil.
Moi je veux juste encore et encore des instants. Sans prévision. Sans planning. Tout le temps. Sans heure. Sans contre-indication. De coeur à coeur ou de face à face. Juste apprendre de toi. Sans engagement. Sans but inavoué. Me rassurer de ton humanité pour tous les autres que je méprise déjà.
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((Balance))
26/08/2007 04:44
On se raconte nos vies On balance sur le papier Des mots en vrac, des mots cassés.
On a beau essayer faire des phrases Ca reste chaotique, ca reste brouillon Un mélange d'amertume et de ressentiments.
Y'a des choses qui se disent... Y'a des choses qui se taisent...
Dans un excès de zèle, on se met à parler. On rompte le silence, mais qui a osé?
Ce putain de regard qui vous brise alors que vous battez des ailes. Ces balles qui vous perforent en quelques secondes Répliques acerbes, propos immondes. On voulait seulement sortir de l'ombre.
A force de s'en prendre plein la gueule, on finit par ce taire. Et on se réfugie derrière nos écrans noirs. Climat délétaire. Et puis les lettres se bousculent, s'étalent... Les mots se mettent à pleurer, les coeurs déballent.
Un trop plein de choses, de non-dits. Chut. J'en ai déjà trop écrit.
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((Tremblement))
26/08/2007 05:40
Soubresauts d'un corps en overdose. J'ai mal. J'ai mal.
Est ce que tu écoutes ce que je te dis? Hey mais réveille toi ! Je t'ai dit que j'avais mal!
On parle d'amour... Moi je pensais te connaître. Je t'imaginais plus honnête. Là dans l'histoire tu m'as oubliée. Tu penses qu'à ton putain de plaisir. Et moi? J'ai plus qu'à pleurer?
J'ai mal. J'ai mal. Tu m'entends pas ou quoi? Ca sert à quoi ces larmes, dis moi? Je pensais pas être à ce point transparente. J'ai beau crier, toi t'accélères la cadence!
J'ai plus mal. C'est fini. Toi tu continues toujours, tu me laisses même pas de répit. Dans tes yeux, y'a plus d'amour, y'a plus de tendresse. Dans les miens, il n'y a qu'une muette détresse.
A quoi tu penses quand tu me fais ça? Tu crois que je t'appartiens? Que tu me perdras pas? Dans ma tête, tout se mélange. Je voudrais m'enfuir, quitter tes transes. A l'intérieur, y'a tout qui se meurt. T'as anesthésié mon coeur.
J'ai envie de vomir, j'ai la tête qui tourne. Non tu me donnes pas de plaisir, juste tu me dégoutes. Arrête de lutter, jvais me laisser faire. Pas la peine de s'opposer, jdéclare forfait.
T'as qu'à prendre mon corps, j'te le donne. A moi, il me sert plus à rien, il est devenu autonome.
J'ressens plus à quel point tu me fais mal. Je pleure plus. Même pas mal. T'es plus le plus fort, même si c'est toi qui domine. Ca fait quinze minutes que j'ai abandonné la partie.
Ca t'énerve tellement que j'"arrête de pleurer? Tu supportes pas ca, que je sois plus en train de te supplier? Tu crois que c'est en pénétrant plus fort que tu me toucheras? Si tu savais à quel point j'suis loin de tout ca.
Moi j'ai fermé les yeux. Je rêve. J'attends juste que tu signes la trêve. Tu sens que je t'échappes, que je te désires plus. Tu trouves rien de mieux que de me taper dessus?
Rassures toi, t'es toujours le plus fort. Pendant des jours je garderai des ecchymoses. Et la prochaine nuit, ce sera encore pire pour moi. A chacune des tes intrusions, ca saignera.
Je te dirais peut être plus non, j'arreterai surement de pleurer. J'ai compris cette nuit que contre toi, je peux pas lutter.
Cette fois ci, jte laisse faire, mmon corps jlai abandonné. Mais étrangement il se laisse pas faire, toujours en train de résister. Et toi t'aimes ça quand il se remet à lutter. Ca te donne l'occasion de me saisir avec plus de fermeté.
Aujourd'hui, tu t'en veux, tu regrettes de m'avoir forcé la main. De m'avoir fait pleurer, et d'en avoir abusé jusqu'au lendemain. Moi, je t'en veux de toujours pas comprendre que c'était pas que ca. Que pour moi c'est juste des mois de viol et de détresse dans tes bras.
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((Blocage))
26/08/2007 04:59
Je bloque. Impossible d'oublier.
Je bloque. A quoi ca sert de vouloir les dégommer?
Je bloque. Merde je suis en train de déconner.
Je bloque. Je veux me venger! Je veux me venger!
Je bloque. Mais merde, foutez moi la paix!
Je bloque. Pourquoi toi t'es pas à mes côtés?
Je bloque. Toi là-bas, arrête de me juger !
Je bloque. J'ai trop envie d'aimer.
Je bloque. Je sais plus où aller.
Je bloque. Dans cette vie, on m'a pas appris à respirer.
Je bloque. Je sais plus taper sur ce clavier.
Je bloque. Mais pourquoi je suis bloquée?
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