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[IVY] ((Lord Byron face à face avec le diable))
16/12/2007 01:37
Un verre d’absinthe servi dans l’Assommoir… Et quelques livres empilés sur la petite table… Parmi ces livres, quelques œuvres de Lord Byron…
Poète exilé, grand voyageur, passionné par l'Orient, débauché, entier, un peu fou, écrivain prolixe relatant ses aventures et ses voyages ou répondant aux critiques dans ses poèmes et ses épopées, Lord Byron ne peut passer inaperçu sur les étagères de la bibliothèque… Déjà dans la petite pièce, chacun y va de son anecdote sur l’homme ou sur le poète… Séducteur, Byron aimait les femmes mariées ! Il est même allé jusqu’à épouser sa demi sœur ! Après ses aventures londoniennes, il ne s’est pas calmé, dans toute l’Europe, il a séduit, attiré, ensorcelé des femmes…. Sulfureux jeune homme… Et que dire de sa plume ? Ses mots glissent sur le papier comme des baisers dans le cou… doux et excitants à la fois…
Un noctambule saisit alors un passage du « Caïn » de Lord Byron :

CAÏN. --- Êtes-vous heureux ? LUCIFER. --- Nous sommes puissants. CAÏN. --- Mais êtes-vous heureux ? LUCIFER. --- Non, et toi ? CAÏN. --- Et comment le serais-je ? Regarde-moi ! LUCIFER. --- Pauvre condensé d'argile ! Tu te prétends malheureux ? Toi ? CAÏN. --- Je le suis. Et toi, avec toute ta puissance, qu'es-tu donc ? LUCIFER. --- Quelqu'un qui voulut être ce qui t'a créé, mais Ne t'aurait pas créé tel que tu es. CAÏN. --- Ah ! Tu ressembles presque à un dieu, et... LUCIFER. --- ce n'est pas le cas. Ayant échoué à être un dieu, je ne voudrais être rien d'autre Que ce que je suis. Il a vaincu, eh bien qu'il règne ! CAÏN. --- Qui ? LUCIFER. --- Le Créateur de ton père, et de la terre. CAÏN. --- Et du ciel, Et de tout ce qui existe en eux, si j'en crois Les chants des séraphins et les paroles de mon père. LUCIFER. --- Ils disent ce qu'ils doivent dire et chanter, Sous peine d'être ce que je suis et ce que tu es, À la fois des esprits et des hommes. CAÏN. --- C'est-à-dire ? LUCIFER. --- Des âmes qui osent user de leur immortalité. Des âmes qui osent affronter le regard éternel Du tyran Tout-puissant, et lui dire que Le mal qui vient de lui n'est pas le bien ! S'il est notre Créateur Comme il le prétend, je l'ignore et n'en crois rien, Mais si vraiment il nous a faits, il ne peut nous défaire : Nous sommes immortels ! Il nous aurait même rendus tels Dans le seul but de nous torturer : libre à lui ! Il est grand Mais dans sa grandeur il n'est pas plus heureux que Nous dans notre guerre ! La Bonté ne créerait pas Le Mal. Or, qu'a-t-il fait d'autre ? Qu'il siège Sur son trône, vaste et solitaire, Et multiplie des mondes pour soulager Son existence infinie et sa solitude exclusive Que l'éternité rend si pesantes ! Qu'il amasse orbe sur orbe, il est seul, Indéfini, indissoluble tyran !

Amère vision n’est ce pas ? Et nos bonheurs à nous, pauvres noctambules que nous sommes ? Si le jour se faisait Dieu et la Nuit se faisait Lucifer, Serions nous, créatures de la nuit, plus à plaindre que ces petits soldats du jour à la moralité irréprochable ?
Commentaire de satandarkevil (06/02/2008 09:33) :
je dis juste ce que je pense personnellement je ne suis pas gothique mais
satanique:aucun dieu n'existe,je n'y ai jamais cru.car les
"chrétiens" n'ont jamais su faire la preuve qu'il existait.et si
il existait vraiment le monde ne serait pas si horrible.maintenant on se
juge les uns les autres,nous les sataniques et gothiques,on se fait
juger,taper dessus,insulter et pourquoi?pour aucune raison!car si nous
avons décidé d'etre comme ça ça n'est surement pas leur
problème.nous sommes comme ça,ils sont comme ça et ça s'arrete là,je
ne comprends pas pourquoi ils ont besoin d'en rajouter.enfin,voila ne
le prends pas mal,je n'ai rien contre toi,je ne te connais pas,je dis
seulement ce que je pense.si ça te dit de me connaitre passe sur mon blog.
dark kiss
http://moisatandarkevil.vip-blog.com
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[IVY] ((Le klubb dans l'anti-chambre des dandies))
16/12/2007 01:33
Il paraît que se côtoient en ces lieux des créatures de la nuit, des âmes sombres et décadentes… Il paraît aussi qu’au détour de l’assommoir s’élèvent quelques esprits, échauffés par l’alcool et le vice… Entre étourdissement et lucidité malsaine, quelques décadents, dans un égocentrisme sans borne, se parent…
Cette nuit, le Klubb ressemble au Londres de l’aube du dix-neuvième siècle… A la George Brummel, les noctambules se font dandys. Puisque nous sommes différents, creusons l’écart… et magnifions le sous les feux de nos nuits. Fétichistes de l’élégance, soignez votre costume, ce soir, il sera votre sésame. Soyez différents… Baudelaire vous l’assure, être dandy c’est avant tout avoir « le besoin ardent de se faire originalité »…. Cette nuit, nous ferons le spectacle puisqu’ « en se faisant dandy, un homme devient un meuble de boudoir, un mannequin extrêmement ingénieux, qui peut se poser sur un cheval ou sur un canapé » (Balzac) Tiens, mettons nous y sur ce canapé… Il a l’air bien accueillant…

Soyez au centre des regards… celui de l’autre vous est essentiel… ou plutôt existentiel ! Cette nuit, prenez l’apparence du dandy, devenez aussi complexe que charmant et aussi mystérieux que secret… Demoiselles, vous vous sentez à l’écart ? Il est vrai que le dandysme est un monde d’hommes mais sur beaucoup de points vous êtes si proches… ! Le dandy n’est pas homme comme les autres… il est “d'un sexe intellectuel indécis”. A la fois femme et s’opposant aux femmes, le dandy demeure l’Autre. Incarnez-le le temps d’une nuit, vous en reviendrez transformées !
Mais avant de commencer la soirée… respectez ces quelques règles :
Soignez votre apparence
Le dandy est artiste puisque son objet est de faire de sa vie une belle œuvre.
Soyez insolent et provocateur
Le dandy développe un masque d’insolence et d’ironie, cultivant le dédain et le sarcasme, incarnant, selon l’expression de Nietzsche, une main d’acier dans un gant de velours.
Soyez méprisant
Le dandy est le maître dans l’art aristocratique de ne rien faire. Il y a du mépris chez Brummell et Baudelaire envers le travail utile puisque ces “ êtres n’ont pas d’autre état que de cultiver l’idée du beau dans leur personne, de satisfaire leurs passions, de sentir et de penser ” Bref, rangez votre carte de crédit, le dandy n’aspire pas à l’argent.
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[IVY] ((La faune noctambule))
16/12/2007 01:29
Brûlantes palpitations. Elles me parcourent le corps comme un électro choc lancinant. Peur ? Non. Tout ceci n’est que manifestation physique de ce qui m’anime cette nuit…
BPM . Rythme en accélération constante…. Lumières stromboscopiques. Flashs en harmonie musicale. Transe programmée. Cette nuit, ce qui m’entoure est Autre. Cette nuit, les gens sont Autres.
Ma perception altérée ? Au contraire. J’ai cette nuit une vision réelle de ce qui m’entoure. Je prends enfin pleinement conscience de l’existence de ce monde. Quel meilleur moment que le milieu de cette nuit ? Quel meilleur endroit que ce club ?
En ces lieux, tout prend son sens. La musique comme battements de cœur. L’ivresse comme hallucination visuelle Le bourdonnement comme perception auditive Les caresses comme manifestation tactile Les baisers comme étourdissement gustatif. En ces lieux, tout perd son sens. La nuit est une contradiction. Ce club est une contradiction.
Etat second. Sommeil paradoxal. Ces matins sans réveil sont des matins magiques. Cette nuit, rien n’a existé. Cette nuit, nous avons tous été le reflet ou l’essence, Le bien et le mal, l’excès de zèle et la perte de confiance.
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[IVY] ((Balbutiements nocturnes))
16/12/2007 01:26
•:*´¨`*:•._____•:*´¨`*:•._______[ Fuite ]_______ •:*´¨`*:•._____•:*´¨`*:•.  Agacés par ce bourdonnement incessant, vous courrez à toute allure. Vous jetez un regard à gauche, puis à droite, comme agressés par ce qui vous entoure. Les rayons du soleil vous brûlent la peau comme des lasers de feu. S’enfuir. Vous y êtes presque. Autour de vous, le bruit, l’agitation, des éclats de voix. La musique commerciale vous abîme les tympans. Vous courrez toujours. A toute allure, les mains sur les oreilles, vous foncez droit devant.
Vous êtes en pleine fuite. Que fuyez-vous ? L’agitation de ces journées sans âmes. Où allez-vous ? Ailleurs. Là où les robots n’ont pas leur place. Là où la liberté est credo. Là où le cœur prend le pas sur la raison. Là où les rayons brûlants s’effacent pour la lune brillante.
Vous arrivez devant le Klubb, frappez à la porte avec angoisse. Sauvés ! On vous accorde l’asile idéologique.
La journée vous étouffe. Vivez la nuit ! Mais quelle nuit ? Les noctambules n’ont pas de loi. Les noctambules n’ont pas de règle. Finis les carcans dorés, goutez à la liberté ! Etouffez votre timidité, et créez-vous une nouvelle vie, une nouvelle existence noctambule… Mais tout a un début… Quel sera le votre ?
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