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VIP-Blog de koralik
Kora-52251@hotmail.com

  • 34 articles publiés dans cette catégorie
  • 11 commentaires postés
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  • Créé le : 17/05/2006 20:36
    Modifié : 03/10/2009 00:09

    Fille (26 ans)
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    (( Parasite ))

    22/04/2008 01:47



    Parasite.

     

    S’immiscer dans ma vie est déjà un bel exploit…

    Parasiter mon existence c’est encore bien plus fort que ça…

    Une intrusion salvatrice, des esprits en résonnance,

    des vérités quelque peu destructrices, mais au final une douce errance.

    Je m’accroche à tes mots comme on traverse un pont suspendu,

    avec la peur panique de m’en trouver délaissée, perdue.

    Ecoeurée par le vide qui se jette devant mes yeux brûlés par tes critiques,

    Je me saisis de tes locutions comme je me saisirai de puissants anxiolytiques.

    Perdue dans quelques sombres mises en abyme,

    j’éviterai l’envol névrotique, qui trop souvent m’abime.

    Et si tu me pousses à te haïr de mille façons,

    Je ne peux me résoudre à suivre ma raison.

    Me mettant en danger à chaque instant,

    Tu m’exploses tes certitudes avec un aplomb déconcertant.

    Je voudrai savoir dire les mots,

    Ecrire aussi bien que toi, comme il faut.

    Et alors que je martèle mes pages de mille points de suspension,

    Tu brûles mes textes d’entêtantes interrogations.

    Voilà, tu t’éloignes et je cours…

    Me heurtant contre les miroirs de mes incohérences.

    Et tout à coup, un bruit sourd…

    Le bras ensanglanté et réclamant une autre chance.

    Hypnotisée par le spectacle de mes douleurs…

    Je te perds et je m’enfonce,

    Fixant mon regard sur ton cœur,

    Inexorablement envahit par les ronces…

    Le couteau dans la main, j’hésite. à en perdre haleine.

    Entre taillader mes chaînes et faire saigner mes veines.

    Cruel et impitoyable désordre organisé…

    Dois-je  vivre dans le virtuel ou crever dans la réalité ?

    Je rêve de  tes secousses pour enfin me sentir exister,

    Je me sens tomber, suis-je en train de crever ?

    Brûlant mes pupilles de ces flashs étourdissants,

    Je prends la mesure de tout ce que je n'appréhendait pas justement.

    Tu as posé tes mots sur ces épisodes dignes des plus pitoyables séries B…

    Et ton jugement implacable sur ma sordide réalité.

    Si tu es un parasite comme tu le prétends,

    Va jusqu’au bout et incise cette partie de moi que je protège tant…






    ((Immobilisme))

    11/04/2008 02:59



    A force d’y croire, de tenter de convaincre, de battre le pavé, on finit presque par croire la victoire acquise.

    Mais c’est loin d’être aussi simple.

    Parce qu’il faut se rendre à l’évidence, on vit au milieu d’un champ de convaincus.

    Des convaincus du fait que rien ne changera jamais et qu’ils n’auront de toute façon jamais voix au chapitre.

    Et cela fait d’eux des soldats immobiles.

    En résistance passive.

    Quel gâchis ! Si seulement ils savaient !

    Pourquoi restent-ils ainsi pétrifiés ?

    Auraient-ils peur de leur force ? De leur capacité ?

    Ont-ils peur de ce mouvement qu’ils pourraient créer ?

    Au lieu de mettre la machine en marche, chacun s’enfuit dans sa cellule, gravant dans le mur ses propres bâtons, symbole du temps qui ne sera jamais plus récupéré.

    A force d’élever nos prisons aux quatre coins des villes, on a fini par se porter prisonnier.

    Et moi j’ai cette envie de mettre des explosifs au pied de leurs prisons cérébrales…

    Parce qu’à force d’immobilisme, on va finir par nous retirer toute possibilité de nous sauver !

    Et moi je rêve. Je veux continuer à rêver de mon monde.

    Si seulement vous pouviez y croire avec moi, nous nous offririons une chance de nous en sortir.

    Merde, un peu de solidarité !

     






    (( Pessimiste? ))

    11/04/2008 02:08



    On me reproche mes coups-de-stress, mes coups-de-pas-confiance mais c’est qu’il n’y a pas de mode d’emploi à cette putain de vie !

    Alors oui j’hésite, oui je me méfie. Parce que je ne veux plus me tromper. Je ne veux plus m’endormir sur son épaule, m’endormir défoncée.

    Je veux contrôler ce qu’il reste de ma vie, en prendre la mesure, calculer les risques, rentrer dans la norme. Trop peur de me laisser porter par les événements et de me réveiller un jour encore plus brisée que la veille.

    Nan, la confiance, je ne sais plus ce que cela signifie. J’enfile armure sur armure… Juste par précaution…

    Défaitiste ? Non réaliste. Rien n’est éternel. Je me prépare à ma chute.

    Mieux vaut prévenir que guérir.

    Qui oserait me dire de ne pas le faire ? L’amour aveugle, ce n’est plus pour moi.






    ((Masochisme))

    11/04/2008 01:52



    Retour case départ, comme happée par un souffle invisible…Parce que finalement on ne se sauve jamais complètement. Il y a toujours cet indicible appel.

    Ce cri lancinant qui m’implore de ne pas me laisser submerger par le bonheur.

    Une fascination morbide pour la souffrance, voilà ce qui me tient éveillée des nuits durant.

    Insomnie étourdissante ou exigeante aliénation ?

    Un retour à la maison comme on revient de vacances. Avec ces odeurs trop connues qui font du bien, qui rappellent notre enfance.

    Cette nuit, c’est la nostalgie de mes souffrances. Le brûlant désir d’être à nouveau saisie par ces étranglements spirituels, lorsque je suffoque d’envie… d’envie de crever.

    Je rappelle mes démons, les implore de me voler à nouveau à cette réalité.

    Besoin de me retrouver, de saisir l’importance de l’enjeu.

    Interminables heures à attendre le petit matin, à défier l’existence, le regard noir et le cœur blindé. A la fois insensible et ultrasensible. Cassant mes espoirs comme on brise des verres au sol, de colère.

    Et puis, il y a ce silence. Cette mélodie inaudible qui rythme les battements du cœur.

    Heurtant jusqu’à la dernière seconde le plexus. En manque. Je suis en manque de sensation.

    Et pourtant, je n’ai jamais eu le cœur aussi léger.

    Mais moi j’aime quand il est lourd. J’aime quand ca frappe. Quand ca hurle. Quand ca saigne.

    Je m’ennuie de mon bonheur.

    C’est une petite mort. La mort de la conscience.

    Et puis il y a cette culpabilité. Celle de ne plus être en phase avec le reste du monde. Celle de faire partie de ces privilégiés qui ont fait abstraction du monde pour vivre pleinement leur euphorisant bonheur.

    Je préfère retirer là mes lunettes roses, elles aveuglent ma raison.

    Rester lucide. C’est l’essentiel. Quitte à gâcher un peu de ce bonheur trop parfait.






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