|
[ * VIDEOS * ] [ * SOUNDS * ] [ * TEXTES * ] [ *POLITIQUE* ] [ *EGO* ]
|
|
|
|
[IVY] ((Pauvre noctambule cherche nouveau monde))
16/12/2007 01:09
En tant que noctambules, nous aimons la nuit, le calme de ses rues, le mouvement de nos esprits, bouillonnant une fois la lune accrochée bien haut dans le ciel... Parfois entre deux notes de musique, on se perdrait même dans nos rêves... Mais nous, à la différence des diurnes, nous ne rêvons pas les yeux fermés. Il arrive même parfois que dans nos songes naissent les embryons d'un nouveau monde... Parce que lorsque la nuit tombe, nous sommes enfin pleinement conscient de ce qui nous entoure, Dans toute son horreur, dans toute sa froideur.. et parfois dans toute sa beauté. Ces instants là, aussi magiques soient ils ne sont pas toujours stériles à vivre... Dans nos caves à peine éclairées, on se perd parfois dans un livre, et on en vient à discuter... Naissance des rêves, naissance des luttes...
Parce que trop de choses nous semblent inacceptables, une fois la nuit venue... Parce que lorsque le soleil se cache, les politiques démagogiques s'endorment... Parce qu'une fois la pénombre tombée, la vérité devient lumineuse... Entre deux verres d'alcool, on rêve d'un nouveau monde... Entre deux bouffées de cigarettes, on se mettrait même à l'imaginer...
Et plus tard, on prend conscience... Qu'il y a trop de ... Beaucoup trop de ... Et pas assez d'autre chose.
Faire bouger les choses ? Nous pauvres noctambules que nous sommes avons si peu les pieds sur terre... Mais peut être que si l'on s'y mettait tous... nous autres, âmes perdues... Peut être aurions nous une chance de nous unir pour faire avancer nos idées...
| |
|
|
|
|
|
|
|
[PARANO] ((Le journalisme gangréné))
16/12/2007 01:05
Nos journalistes s’interrogent un peu sur l’indépendance qu'ils sont censés avoir...
L’intersyndicale des journalistes a proposé le 4 octobre dernier des choses à mettre en place pour renforcer l’indépendance de la presse française et appelle la profession ET les citoyens à se mobiliser pour la journée européenne de la liberté de la presse, « Debout pour le journalisme », le lundi 5 novembre.
Organisée dans une trentaine de pays par la Fédération européenne des journalistes (FEJ), cette journée a pour objectif de faire prendre conscience aux citoyens européens que le journalisme et l’information sont en danger.
On croyait la France à peu près épargnée ? Il n’en n’est visiblement rien!
Depuis quelques temps se multiplient pressions économiques et politiques, marchandisation de l’information, autocensure, précarité, non-respect du principe de protection des sources, etc.
Résultat ? La qualité de l’information en souffre.
Et ce n’est pas qu’ici !
En Slovénie, 400 journalistes protestent contre un gouvernement qui pratique la censure politique.
Au Portugal, le gouvernement vient d’adopter une loi qui limite la protection des sources.
En Allemagne, aux Pays-Bas et au Danemark, des journalistes ont été traduits en justice et même parfois emprisonnés pour avoir refusé de révéler leurs sources.
En Italie, les journalistes de presse écrite sont dans l’impasse pour le renouvellement de la convention collective depuis deux ans.
En Suisse alémanique, les journalistes travaillent depuis bientôt trois ans sans convention collective.
En France comme ailleurs, selon la FEJ, « nous voyons se rejoindre les démons de l’ingérence politique, de l’autocensure, de la concentration des médias et de la précarité dans la profession pour aboutir à un journalisme véritablement malade ».
Inquiétant tout ca...
| |
|
|
|
|
|
|
|
((Miroir d'ombres))
10/12/2007 21:43
Fugitif de ta propre vie, tu me renvoies à la mienne... Lorsque j'espère m'enfuir, tes mots me retiennent, futiles espoirs de m'en sortir... J'aimerai t'emmener loin d'ici, loin de nos vies qui nous oppressent, rêvant de taillader les chaînes de nos passés comme on espère si souvent taillader nos veines... Et si seulement on le pouvait?
Je m'écoeure de toutes ces germinations de mon esprit... De l'air ! Je suffoque, enfermée, le coeur en berne et la pupille ternie... Un peu d'humanité, un peu d'espoir, quelques mots qui saignent, Comme pour crier nos révoltes et nos haines...au milieu de ces cases où l'on n'arrive pas à se ranger.
J'en ai pas fini de ces perditions nocturnes... Accompagne moi... par pitié, ne me laisse pas seule face au bitume. Trop peur d'enrayer cette belle mécanique qui m'empeche de penser lorsque vient la lune. Car si je m'arrête, je suis comme toi, je me brise, happée par ces visions qui encore me terorisent...
Des flashs qui se mélangent et se multiplient... Je me croyais débarassée de ma mélancolie...
Et puis je te retrouve encore là à regarder autour de toi
Parce que mes mots s'envolent et parce que les tiens ne décollent jamais... Parce que j'ai peur à en crever d'encore me planter... Je reste là, hébétée et encore chancelante, prête à encaisser , prête à en subir les conséquences....
Dis moi quand sera pour nous la trêve? Quand est ce que nous saurons nous abandonner à nos rêves? Entre ton regard et le mien il n'y a qu'amertume Les yeux encore pleins de larmes à voir nos corps en servitude.
Moi j'aurai aimer t'offrir pleins de choses... Des crayons magiques qui nous offrent le bonheur en overdose... Mais faut s'y résigner, faut s'y faire... Juste garde la tête haute, le coeur battant pour faire tourner cette terre...
Parce qu'à l'intérieur de nous, toi et moi nous savons, Qu'il suffit d'un mot d'un geste pour nous imposer nos poisons... Ces quelques mots juste pour te dire A quel point au fond de moi tu m'électrises....
| |
|
|
|
|
|
|
|
((Incapacités))
07/12/2007 01:10
Cela devient une évidence: je suis insensible. Je crois bien que mon coeur s'est refermé. Pour plus de sécurité.
Alors les sentiments glissent sur moi sans me pénétrer... Je rêve d'un briseur d'armure... Quelqu'un capable de gratter la couche de vernis qui cache si bien la beauté des âmes.
| |
|
|
|
|